04 août 2015
Carnet / Réac
Au rayon livres de l’Uniprix du coin, un titre qui retient mon regard : Du bonheur d’être réac de Denis Tillinac. Envie de lire ce petit livre. Je le trouverai facilement en occasion. Je n’achète les essais et les témoignages (vite périmés) qu’en occasion ou en poche mais je suis bien de l’avis de Tillinac même si je suis loin de ses amitiés politiques, être réac, quel bonheur !
Ah les mines déconfites à l’apéritif ou pendant le dîner quand vous lâchez d’une voix calme et l’air distrait deux ou trois saillies bien réacs en plein milieu des embrasseurs d’arbres, des dormeurs en yourte, des écolos décathlon, des retraités quechua, des quinquas en crise d’ado, des islamo-gauchistes, des voisins en fête, des engagés dans la vie locale, des adorateurs du Che, des citoyens du monde, des pierrerabiens planant sur colibri, des mâchouilleurs de pain noir, des opposants au ruban à glue et à la tapette à mouches, de ceux qui ont de l’empathie pour tout le monde mais pour personne en particulier et toute l’armée des militants qui feront votre bonheur de gré ou de force...
Le nec plus ultra : leur siffler sous le nez toute la bouteille de vin bio et les finir avec un cigare bien brutal !
02:03 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : réac, du bonheur d'être réac, denis tillinac, carnet, note, christian cottet-emard, prairie journal, autobiographie, écriture de soi, journal, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, essai, cigare, vin bio, tapette à mouches, ruban à glue