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07 décembre 2022

Disponibilité de mes livres sur le secteur d'Oyonnax et sa région :

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J'ai le plaisir d'informer mes lecteurs et lectrices d'Oyonnax (Ain) et de sa région que mes plus récents livres sont disponibles au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.

Ces ouvrages continuent bien sûr d'être aussi disponibles en vente par correspondance sur Amazon et, pour les plus anciens, sur les autres principaux sites en ligne.

Comme d'habitude, les commandes, demandes de service de presse et de renseignements peuvent également m'être adressées personnellement par mail :  contact.ccottetemard@yahoo.fr et par Messenger.

 

Le petit nouveau :

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Format poche : 10 €.

 

 

 

29 novembre 2022

O dulcis amor ! , le nouveau programme de Florence Grasset (soprano) et de Lionel Desmeules (organiste) créé à Nantua (Ain).

 

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La chanteuse et l'organiste à la tribune, avant le bis. (Photo MCC)

Ce 27 novembre 2022 était le premier dimanche de l'Avent, date opportunément choisie pour la création à Nantua du nouveau programme O Dulcis Amor de la chanteuse soprano Florence Grasset et de l'organiste Lionel Desmeules. Ce concert réunissait les deux musiciens dans l'interprétation d'œuvres de musique sacrée des compositeurs André Campra (1660-1744) et Louis-Claude D'Aquin (1694-1772). On ne pouvait donc rêver mieux que l'atmosphère de l'abbatiale Saint-Michel pour s'imprégner de ce dialogue entre la voix et l'orgue.
 
En évolution continue depuis déjà des années vers toujours plus d'expérience et de maîtrise, la voix de Florence Grasset excelle au service de l'écriture ciselée des petits motets de Campra. Aux claviers de l'orgue Lété récemment restauré, Lionel Desmeules, au moyen de choix originaux et subtils de registration, relie avec élégance, grâce et sensibilité les deux dimensions des Noëls de D'Aquin en leur inspiration populaire accédant à la ferveur majestueuse par l'écriture savante du compositeur.
 
Un grand moment pour les nombreux mélomanes conviés par l'association des Amis de l'orgue et de l'abbatiale Saint-Michel de Nantua parmi lesquels le maire de Nantua, Jean-Pascal Thomasset, venus écouter et applaudir les deux artistes qu'on espère retrouver le plus souvent possible en nos régions.
Christian Cottet-Emard

11 novembre 2022

Carnet / Du 11 novembre

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Les commémorations sont nécessaires mais il faut hélas bien reconnaître qu'elles tournent de plus en plus en kermesses alors qu'elles devraient être des jours de deuil pour nous rappeler et surtout rappeler aux jeunes générations que les guerres, même celles qu'on dit « justes » sont de terribles escroqueries pour les peuples.

Un jour ou l'autre, après le massacre, les gouvernants négocient (parce qu'il n'y a tout simplement pas moyen de faire autrement) et ils boivent du champagne entre eux pendant que les simples soldats et les familles ont tout perdu.

Lors des commémorations, l'accent est hélas surtout mis sur l'héroïsme, ce qui contribue à légitimer la guerre et, d'une certaine manière, à trahir la mémoire des pauvres gens qui ont été embarqués dans cette lugubre absurdité et qui n'avaient ni désir ni vocation à devenir des héros malgré eux.

Cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas de comportements héroïques, notamment dans la solidarité et le secours mutuel de citoyens arrachés à leur famille et à leurs pays natal et jetés dans le chaos, mais il importe cependant de bien faire la différence entre ce type d'héroïsme et celui des têtes brûlées qui ne deviennent des héros (s'ils en réchappent) que par de rares coups de chance. La valorisation de cet héroïsme-là relève de la propagande belliciste et de l'imagerie militaire, non de la mémoire.

Sur ce point, on le voit encore aujourd'hui dans l'actualité, rien n'a changé dans la manière qu'ont les autorités gouvernementales de tous pays et de tous bords de considérer et pire encore de promouvoir la guerre quand cela sert leurs intérêts purement matériels.

Se trouver embarquer dans une guerre, c'est être là au mauvais endroit au mauvais moment, lorsque, comme disait René Char à ce sujet, la vie d'un homme peut être bue comme un verre d'eau.

 

Autres réflexions sur le 11 novembre : ici et