22 août 2021
Vient de paraître :
Nouvelle édition illustrée, revue et commentée
4ème de couverture :
Dans sa solitude, le narrateur a braqué la lunette astronomique de l’enseigne de vaisseau Mhorn sur le monde terrestre, beaucoup plus énigmatique que les plus lointaines planètes.
Que voit-il ? Des personnages pétris de matière solaire ou encore une jeune fille qui pourrait bien être une comète. C’est que la perspective a changé et les priorités aussi. On rêve de manquer des trains, de poser des lapins, d’organiser un trafic de billets d’absence et de descendre au jardin.
Dans ce livre qui mêle fiction romanesque et narration onirique, la vie se conjugue au conditionnel des enfants et se construit entre l’art de la fugue et le voyage immobile.
- Broché : 168 pages
- ISBN-13 : 979-8452583851
- Poids de l'article : 245 g
- Dimensions : 12.7 x 1.07 x 20.32 cm
Informations :
Commandes :
00:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le grand variable, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, aventures contemporaines, récit, littérature, fiction, prose, édition, publication, blog littéraire de christian cottet-emard
01 juillet 2021
Du choix des armes (dans la fiction romanesque)
L’un des personnages récurrents de mes nouvelles et romans parus et à paraître, l’enseigne de vaisseau Mhorn, porte en permanence un pistolet chargé, non pas dans l’intention de s’en servir pour commettre un crime mais par obsession de sa sécurité et pour adoucir la sensation d’impuissance provoquée par la blessure mal cicatrisée d’un vieux chagrin. Il n’est pas non plus un personnage suicidaire, juste quelqu’un qui n’a rien trouvé de mieux qu’une idée bizarre et un peu puérile pour réagir à un tourment.
Dans un roman, mettre en scène un personnage de fiction dont un aspect de la personnalité est défini par le fait qu’il ne se sépare jamais d’un pistolet pose quelques problèmes techniques liés à la vraisemblance qu’il ne faut pas confondre avec la vérité.
Il faut tout d’abord au minimum connaître la différence entre un pistolet et un revolver, se préoccuper du modèle (s’il le transporte en permanence, il ne doit pas être trop encombrant) et s’assurer qu’il a pu se le procurer dans des conditions crédibles que le récit mentionnera en une phrase ou une simple remarque pouvant par exemple être prononcée par un autre personnage.
Mhorn n’a pas réellement le grade d’enseigne de vaisseau. Ce sont ses anciens collègues de la marine marchande et son ami brocanteur et compagnon de boisson, Marius le Bernois, qui l’ont affublé de ce surnom. Après l’interruption de sa carrière dans la marine marchande, il mène une vie solitaire et vivote de transactions plus ou moins légales, principalement dans le commerce d’œuvres d’art et de livres anciens, dans lesquelles il intervient le plus souvent comme intermédiaire. Des opportunités dans d’autres transactions peuvent se présenter à lui. Le lecteur ne trouvera donc pas trop étonnant qu’il ait pu mettre la main sur un pistolet.
Dans un premier temps, j’avais choisi d’équiper mon personnage d’un Luger en raison de mon goût pour la forme caractéristique de cette arme mais le fait qu’il ait été utilisé lors de la première et de la deuxième guerre mondiale en fait maintenant une pièce de collection qu’il est très peu probable de trouver en état de fonctionnement dans la poche d’un passant du vingt-et-unième siècle.
J’avais aussi pensé à un Makarov (photo ci-dessus), pièce dont le faible encombrement, la simplicité et l’esthétique sont des qualités adaptées à mon faux enseigne de vaisseau. Je pourrais évidemment régler l’affaire en confiant à Mhorn un Beretta ou toute arme produite de nos jours mais cela nuirait à la dimension psychologique que je veux donner à ce personnage. Il lui faut une arme ancienne (mais pas trop) et des munitions d’origine ou compatibles, ce qui n’est pas évident.
Voilà une petite idée des problèmes qui peuvent se poser au romancier lorsqu’il veut tout bêtement s’autoriser à écrire « il posa son flingue sur la table de chevet » .
01:25 Publié dans Atelier, carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, atelier de l'auteur, littérature, roman, fiction, enseigne de vaisseau mhorn, blog littéraire de christian cottet-emard, nouvelle, arme de poing, pistolet, christian cottet-emard, luger, makarov, beretta, armes dans la fiction
13 mai 2021
Vient de paraître :
Quatrième de couverture :
Passionné de musique mais dans l’incapacité de la pratiquer, Charles vit seul, au bord du monde. Il rédige son journal intime.
À la suite de son étrange rencontre avec l’inquiétante et mystérieuse Marina, il se trouve subitement en possession de ce don musical dont il a toujours rêvé et qui fait de lui un autre homme en l’entraînant sous les feux de la rampe. Mais le halo des projecteurs ne protège qu’un temps de ce qui réclame la part de l’ombre.
Avoir un don, n’est-ce pas être hanté ? Qu’apporte un don dans une vie ? Peut-on le négliger, s’en détourner, le fuir ? Un don fait-il un destin ? Peut-il être un fardeau ? Ne sommes-nous que ce que nous faisons ?
Dans ce roman aux limites du fantastique, comme dans une fable, Christian Cottet-Emard pose ces questions qui nous concernent tous dans un récit que chaque personnage raconte de son point de vue.
À qui voudra bien s’y intéresser d’assembler les pièces du puzzle en prenant quelques détours par Oyonnax et Nantua, dans la région natale de l’auteur, ainsi qu'à Lyon, Barcelone, Venise et Lisbonne où s’aventure cette histoire d’un vertige.
En savoir plus : informations et commandes.
Éditions Orage-Lagune-Express.
01:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charmes, roman, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, littérature, fiction, blog littéraire de christian cottet-emard, parution, publication, édition, musique, piano, pianiste, orgue, oyonnax, nantua, lyon, barcelone, venise, lisbonne, france, espagne, italie, portugal, jura, rhône-alpes, rhône