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13 août 2023

De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication

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Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition. 

C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !

01 août 2023

Bientôt :

Le petit dernier est en cours de parution. Les habituels dépôts administratifs sont effectués.Les premiers exemplaires du service de presse sont livrés. On peut en demander d’autres dès maintenant à contact.ccottetemard@yahoo.fr

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27 juin 2023

Carnet / Impatients personnages

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Écrire deux romans en même temps, ainsi que je m’y risque parfois, me permet de passer d’un monde à un autre et de maintenir l’énergie « créatrice » (je ne peux renoncer aux guillemets lorsque j’emploie cet adjectif car je ne crois pas à la création). Seul Dieu crée (ou au moins la nature) alors que nous autres humains ne faisons qu’associer, combiner, bricoler. Mais là n’est pas en cet instant mon sujet. Je veux plutôt m’en tenir à ce double chantier que je mène depuis des mois. 

Je travaille simultanément sur deux romans très différents, l’un certes plus ambitieux que l’autre mais qui nécessitent bien sûr tous les deux le même soin. Le premier requiert un peu de recherche et de documentation puisqu’une partie, le début, se situe à la fin du moyen âge, ce qui explique que je progresse lentement. J’ai déjà déposé pour protection la trame et des fragments d’une première version, ce qui m’autorise à mettre parfois quelques extraits en ligne sur ce blog ou ailleurs. Pour me divertir de ce chantier assez fatigant, je me détends en écrivant le deuxième roman, une petite fantaisie sentimentale aigre-douce, socialement incorrecte et j’espère un peu humoristique. Le deuxième roman avance évidemment plus vite que le premier. Dans les deux cas, les couvertures existent déjà même si j’ai encore la possibilité d’en changer. 

Il arrive que les idées alimentant ces deux fictions se chevauchent dans mon esprit sur une même journée, ce qui peut fréquemment perturber mon sommeil car mes personnages se montrent de plus en plus impatients. J’ai même l’impression que ma tête, telle une petite gare de province poussiéreuse et mal éclairée (ce peut être aussi un arrêt de bus ou de tramway), leur sert de salle d’attente ou de quai où ils espèrent dans la fièvre ou l’accablement pouvoir monter dans leur train, celui de leur destin qu’ils veulent absolument accomplir en pleine lumière comme les vivants de chair et d’os. Tout cela me fatigue, certes, mais la fatigue est bien pire quand l’autre train, celui de la narration, s’arrête sans raison apparente en rase campagne ou à un carrefour anonyme.

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Photos Christian Cottet-Emard