08 mars 2018
Septième poème du bois de chauffage
En mauvaise lune
J’ai pensé que mon bois avait été coupé en mauvaise lune
En y songeant dans la voiture j’étais mal luné
J’ai aboyé contre un bénévole fluorescent qui bloquait la circulation à cause d’une course cycliste vous n’aviez qu’à partir plus tôt m’a-t-il répondu en m’expliquant par où je devais passer pour faire un détour de vingt kilomètres
Je lui ai répondu que je n’avais pas besoin d’un dessin car j’étais d’ici On dirait pas a-t-il sifflé à quoi j’ai rétorqué je le prends comme un compliment
Cet incident m’a au moins montré pourquoi je ne serai jamais un auteur local authentique
Parce que ce genre de type ne gueule pas contre les courses cyclistes et ne se fait pas refiler du bois coupé en mauvaise lune
Photo : la lune à ma fenêtre, récemment.
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018
00:27 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes du bois de chauffage, éditions orage lagune express, christian cottet-emard, jura, nature, auteur local, poésie, littérature, campagne, forêt, blog littéraire de christian cottet-emard, lune, bois coupé en mauvaise lune, bénévole, course cycliste, vélo, aboyer, mal luné, voiture
03 mars 2018
Moments d'hiver à la cascade au nom qui fait rire
Avant la descente
Bien en pente
Dans mes bras ! dit la cascade
Dans les embruns
Un peu de vacherin ?
La récompense
Un rayon de soleil
Pas la peine d'aller en Sibérie !
À cet endroit, on se baigne. Encore un peu de patience !
Une flaque de soleil
Formes de l'eau
Soleil des eaux ?
La remontée sous l'œil du génie de la forêt
Photos Christian Cottet-Emard (je préfère dire images), lors d'une promenade dans les derniers jours de février 2018
Post-scriptum 1 :
L'hiver, ça ne vous arrange pas un type...
Post-scriptum 2 :
La cascade en été, ici
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24 décembre 2017
Mon poème du quatrième dimanche de l’Avent et de la veille de Noël
La patience et les rêves passent sous la lanterne
L’hellébore noir attend l’hiver près des futaies pour devenir la rose de Noël
Près de l’autel la flamme de la bougie attend la nuit pour ouvrir l’ombre comme un livre
Nées l’une et l’autre de lointains obscurs elles regardent très haut vers les voûtes où se dissipent les effluves de la forêt et de l’encens
Et c’est à l’heure la plus sombre où elles vacillent que le vieux monde va s’éclairer et rajeunir
Photo : la lanterne de ma maison devant les arbres enneigés (Photo Christian Cottet-Emard)
01:36 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avent, noël, veillée, nuit de noël, veillée de noël, fête chrétienne, occident, christian cottet-emard, poésie, poème, littérature, variation sur des thèmes religieux, blog littéraire de christian cottet-emard, patience, rêve, hellébore noir, rose de noël, église, chapelle, autel, voûtes, encens, lanterne, lumière, flamme, bougie, ombre, forêt, futaie, effluve, monde