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12 mars 2018

Interlude musical

Ce qui me frappe lorsque j’écoute de la musique de Jean-Sébastien Bach, c’est que cet homme devait savoir au plus profond de son âme ce qu’est la joie.

 

 

27 mars 2016

Mon poème de Pâques

Ténèbres et lumière de Pâques

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Qui sort de l’enfance et se découvre mortel adoucit sa tristesse dans les Pâques

Même l’Office des Ténèbres est doux à l’écolier qui n’a pas peur de son église parce qu’il sent qu’elle est une maison et un vaisseau à sa mesure comme à celle du monde

Maison où l’on est libre d’entrer ou de sortir

Vaisseau du port ou du grand large ou voile blanche à l’horizon

Quel voile noir a pu peser si lourd sur la Terre ce vendredi? se demande l’enfant inquiet en entrant dans la nuit épaisse

Et quelle est cette attente en ce samedi perplexe jour silencieux sans cloches ?

Les voici revenues ce dimanche dans les flocons dans les pétales ou dans la folle joie du fœhn

L’enfant anxieux s'éveille alors le cœur délivré parce qu’il entend parler autour de lui en leur concert d’une étrange et prodigieuse victoire sur la mort dont il a vu passer s’étendre et fuir l’ombre provisoire

 

© Éd. Orage-Lagune-Express 2016 pour cette version

Photo : carillon à Porto (photo CC-E)

 

 

09 janvier 2014

Carnet : de l’instant réel qui devient un rêve

Cette nuit il fait si doux que je n’ai même pas allumé le feu dans la cheminée. Janvier trompeur qui donne une brève illusion d’avant printemps mais l’hiver rôde dans la montagne avec sa saleté de neige en réserve. Et puis, au fond des vallons qui environnent la maison, comme une soufflerie en fond sonore et qui monte parfois brutalement en puissance pour secouer les volets.

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De plus en plus souvent, malgré la situation idéale de ma maison dans la campagne du Haut-Jura, je rêve du climat océanique qui me convient si bien et qui m’apaise. Que donnerais-je pour un verre en terrasse en compagnie de mélomanes, de lecteurs et de lectrices de littérature, de poésie.

Étrange de savoir qu’après deux petites heures d’avion, je pourrais être en ce moment à Lisbonne et revivre cette promenade d’octobre dernier, un soir humide et doux après le restaurant, n’ayant d’autre souci que de fumer un Por Larrañaga en photographiant un tramway.

Mais ce moment était unique, aussi fugace que les volutes de mon havane s’invitant dans le cadre de la photo. Un instant réel qui devient un rêve, c’est un comble... Oui je sais, cela s’appelle un souvenir. Ne me secouez pas, je suis plein de souvenirs.

Photo : Lisbonne, octobre 2013. Photo Christian Cottet-Emard.

© Orage-Lagune-Express 2014