13 août 2023
De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication
En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir dans des établissements scolaires et des médiathèques pour présenter mes livres et mes activités littéraires, on me posait presque toujours des questions à propos du plagiat et de la manière de s’en protéger. Ce sujet préoccupait notamment les jeunes tentés par l’envoi de manuscrits mais inquiets à l’idée de s’en faire déposséder sans recours.
Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition.
C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !
00:00 Publié dans Atelier, Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, manuscrit, œuvre, fiction, plagiat, protection juridique, droit, édition, publication, dépôt, sociétés d'auteurs, office notarial, notaire, christian cottet-emard, parution, blog littéraire de christian cottet-emard, ©, preuve, antériorité, copyright
25 janvier 2023
De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication
En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir dans des établissements scolaires et des médiathèques pour présenter mes livres et mes activités littéraires, on me posait presque toujours des questions à propos du plagiat et de la manière de s’en protéger. Ce sujet préoccupait notamment les jeunes tentés par l’envoi de manuscrits mais inquiets à l’idée de s’en faire déposséder sans recours.
Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition.
C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !
02:16 Publié dans Atelier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, manuscrit, œuvre, fiction, plagiat, protection juridique, droit, édition, publication, dépôt, sociétés d'auteurs, office notarial, notaire, christian cottet-emard, parution, blog littéraire de christian cottet-emard, ©, preuve, antériorité, copyright
13 novembre 2022
Carnet / De la narration paresseuse
Qui parle ? Tout auteur de fiction le sait : c’est la première question à laquelle il doit répondre avant de commencer la narration. Il s’agit d’un choix moins évident qu’il n’y paraît. Cette préoccupation peut même parfois se substituer à l’histoire qu’on veut raconter jusqu’à en devenir le sujet, ce qui a souvent abouti, dans la production littéraire des dernières années du vingtième siècle jusqu’à aujourd’hui, à la publication de livres très ennuyeux pour ne pas dire fumeux, écrits par des auteurs qui nous font entrer dans leur cuisine alors qu’en tant que simples lecteurs, nous préférerions être reçus dans le salon.
La réflexion sur le choix du narrateur n’en est certes pas moins un aspect intéressant de l’écriture d’un roman, d’une nouvelle ou d’un récit mais cela ne doit pas empêcher l’auteur de se rappeler que la première motivation du lecteur, y compris le lecteur de littérature dite de création qu’on pourrait aussi nommer littérature exigeante ou sophistiquée, est de se divertir. En tant que lecteur, c’est mon cas, même lorsque je m’immerge dans un chef-d’œuvre de la littérature ou de la poésie. Par immodestie ou par surestimation de l’activité littéraire, trop d’auteurs ont tendance à oublier la fonction de divertissement de leur art, de tous les arts, d’ailleurs. Un grand cru reste du vin, un grand cigare reste du tabac, un grand livre reste de la littérature et tout cela sert à nous distraire de notre condition.
Voilà pourquoi, comme lecteur ou auteur, je ne dédaigne pas les romans, nouvelles et récits écrits sur le mode de ce que j’appelle la narration paresseuse, c’est-à-dire la solution la plus simple qui permet de raconter une histoire au moyen de l’auteur narrateur omniscient, comme dans Légendes d’automne de Jim Harrison, pour ce citer que cet exemple parmi tant d’autres.
Extrait de Carnets, © Orage-Lagune-Express, 2022.
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