17 décembre 2006
Autoportrait à la sardine grillée
Le jour de tes quarante-sept ans tu te promènes encore as-tu jamais fait autre chose ?
Si vous voyez plus intéressant qu’une promenade dites-le moi as-tu toujours répondu à qui se fait fort d’être utile
Utiles nous le sommes tous ne serait-ce qu’aux feux follets
La sardine grillée aussi est utile au ventre comme à la poésie
Vieil ado qui n’aime rien d’autre que la marche le nez en l’air dans l’odeur festive de la sardine grillée
Que laisseras-tu à tes proches un petit tas de papier à pattes de mouches collées au miel des rêves éveillés ?
Et ce poème brouillon sur la sardine qui grésille et frémit dans le brasero d’un jardin givré de l’arrière-saison
Copyright : Orage-Lagune-Express, 2006.
17:25 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie, brouillon, promenade, sardine, jardin, saison