21 avril 2019
Joyeuses Pâques !
Mon poème de Pâques
Qui sort de l’enfance et se découvre mortel adoucit sa tristesse dans les Pâques
Même l’Office des Ténèbres est doux à l’écolier qui n’a pas peur de son église parce qu’il sent qu’elle est une maison et un vaisseau à sa mesure comme à celle du monde
Maison où l’on est libre d’entrer ou de sortir
Vaisseau du port ou du grand large ou voile blanche à l’horizon
Quel voile noir a pu peser si lourd sur la Terre ce vendredi? se demande l’enfant inquiet en entrant dans la nuit épaisse
Et quelle est cette attente en ce samedi perplexe jour silencieux sans cloches ?
Les voici revenues ce dimanche dans les flocons dans les pétales ou dans la folle joie du fœhn
L’enfant anxieux s'éveille alors le cœur délivré parce qu’il entend parler autour de lui en leur concert d’une étrange et prodigieuse victoire sur la mort dont il a vu passer s’étendre et fuir l’ombre provisoire
© Éd. Orage-Lagune-Express 2016 pour cette version
Photo : carillon à Porto (photo CC-E)
Et en musique, dans la joie de Pâques : Johann Sebastian Bach, l'Oratorio de Pâques.
01:23 Publié dans Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog littéraire de christian cottet-emard, fête chrétienne, pâques, poème de pâques, culture chrétienne, occident, christian cottet-emard, poésie, hymne, éloge, office des ténèbres, église, vaisseau, maison, joie, fœhn, pétale, flocon, victoire, lumière, renouveau de l'occident, renaissance, espoir, attente, éditions orage lagune express, droits réservés, johann sebastian bach, oratorio de pâques
20 avril 2019
Visiteur mystère...
À propos de Notre-Dame, circule actuellement sur Facebook un texte intitulé Sauvons la cathédrale du cœur - Pour un autre usage de Notre-Dame de Paris. L’auteur de cette tribune non signée serait « Un curé de campagne en visite à Paris » .
J'ignore quelle assez belle plume se cache peut-être derrière cet improbable « curé de campagne en visite à Paris » (l'anonymat inspire rarement confiance) mais il me semble que s'il existe vraiment, il fait partie d'un courant de l'église qui dénonce toujours la pompe ecclésiastique.
À mon humble avis d'agnostique attaché à la culture chrétienne, l'église catholique et l'Occident chrétien ne peuvent faire l'économie de symboles puissants, surtout dans le contexte géopolitique actuel.
Laisser Notre-Dame de Paris en ruines pour « la rendre au peuple » ainsi que le préconise notre auteur (qu'est-ce que le peuple ?) reviendrait à une abdication en période de conflit.
De plus, la nature a horreur du vide et la nature humaine aussi. Sur un tel vide, sur de telles ruines, un autre culte nettement moins accommodant avec la laïcité et de nouveau en phase de conquête prospérerait très vite, ce qu'on ne peut souhaiter si l'on est attaché à la paix en France et en Europe.
01:48 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : notre-dame de paris, cathédrale notre-dame de paris, culture chrétienne, occident chrétien, occident, chrétienté, symboles chrétiens, église catholique, monument, blog littéraire de christian cottet-emard, paris, france, europe, capitale française, racines chrétiennes, curé de campagne
19 avril 2019
Interlude musical
Alexandre Guilmant (1837-1911) final de la sonate n°1 par Olivier Latry à l'orgue de Notre-Dame de Paris.