24 décembre 2018
Mon herbier de Noël et du Nouvel an
L’hellébore noir
Noir hellébore nom ténébreux donné par quel chagrin sorcier à cette belle des frimas en aube blanche et aux joues roses
Le houx
Dans le sous-bois l’automne madame houx met son collier et court quand vient le marché de Noël un grand danger
Le Gui
Drôle d’idée par Saint-Sylvestre de s’embrasser sous les joues rondes et pâles de ce petit vampire des arbres
Le lierre
Le lierre aime les vieilles pierres la pierre aime les jeunes lierres ainsi toujours en sera-t-il et contre cet amour le givre ne peut rien
Le fusain (bonnet d'évèque)
Le fusain prend sous son bonnet de si bien briller en automne que pour la messe de minuit le voilà tout ratatiné
L'épine noire
Quand ralentit le cœur du passereau dans la nuit blanche l’épine noire veille et ouvre ses prunelles
Que ces petites lunes bleues soient de bon bec ô palpitant
© Éditions Orage-Lagune-Express (textes Christian Cottet-Emard), 2010 et 2016. Droits réservés.
Photos : (1) Hellébore noir (Roses de Noël) photographié ces derniers jours sous la façade Ouest de ma maison. (2) Houx sauvage photographié dans la forêt près de chez moi. (3) Gui. (4) Lierre. (5) Fusain (bonnets d'évèque dans mes haies poudrées de givre) (6) prunelles (bélosses) sous la neige dans ma haie.
Photos Ch. Cottet-Emard et Marie-Christine Caredda (sauf gui (3) et lierre (4).
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23 décembre 2018
Mon poème du quatrième dimanche de l’Avent
La patience et les rêves passent sous la lanterne
L’hellébore noir attend l’hiver près des futaies pour devenir la rose de Noël
Près de l’autel la flamme de la bougie attend la nuit pour ouvrir l’ombre comme un livre
Nées l’une et l’autre de lointains obscurs elles regardent très haut vers les voûtes où se dissipent les effluves de la forêt et de l’encens
Et c’est à l’heure la plus sombre où elles vacillent que le vieux monde va s’éclairer et rajeunir
© Éditions Orage-Lagune-Express, tous droits réservés.
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19 décembre 2018
Un article de Jacki Maréchal à propos de mes Poèmes du bois de chauffage
Le lecteur qui prend les mots pour des choses plutôt que pour des signes sera bien marri à la lecture des Poèmes du bois de chauffage, il est vrai que comme le dit Christian Cottet-Emard, lorsque « le cerisier monte au ciel dans le vent il ressemble à un grand adolescent ». Enfance, adolescence, âge adulte, là n’est pas la question mais on sent bien que le compositeur de ce recueil « s’ensauvage » de tous vécus, qu’ils soient de l’infime de son quotidien ou du souvenir d’un cher disparu : « Parfois mon chat me regarde d’un air sérieux comme mon père ».
00:23 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacki maréchal artiste plasticien, texte, littérature, poésie, récits, poèmes narratifs, oyonnax, ain, rhône-alpes, haut bugey, christian cottet-emard, éditions germes de barbarie, périgord, le fleix, dordogne, aquitaine, blog littéraire de christian cottet-emard, critique, note de lecture, article, librairie, médiathèque, poèmes du bois de chauffage et autres récits de l'homme invisibl