01 février 2018
Dans la presse
00:14 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, l'incorrect, caroline hervé, société
31 janvier 2018
Dans mon carnet vert
Les pessimistes ont souvent tort. Ce qui arrive est bien pire que ce qu’ils avaient prévu.
Je suis réactionnaire pour le seul plaisir de ne pas être progressiste à votre façon.
L’autre jour, le ciel était comme une vinaigrette en train de prendre.
Ce qui compte dans le roman, c’est le rythme. Le romancier n’a pas besoin de grande intelligence mais de rythme.
Lorsque quelque chose paraît absurde, illogique, incompréhensible, il faut toujours chercher du côté de l’argent, de la raison financière.
Pour quelqu’un qui mange trop comme moi, l’exercice physique n’est pas profitable car juste après l’effort, j’ai encore plus d’appétit.
L’école a gâché mon enfance, le travail a gâché ma jeunesse. On ne peut pourtant guère éviter l’une et l’autre. Quel dommage d’avoir dû attendre si tard pour en être débarrassé et vivre désormais ma meilleure période.
Si vous rencontrez quelqu’un qui vous dit l’argent, ce n’est pas ce qui compte, ce n’est pas l’important, vous verrez qu’il est d’autant plus sincère qu’il en a beaucoup et qu’il sait donc de quoi il parle.
Il n’y a rien de péjoratif dans la notion d’étranger. Il peut me plaire d’être étranger dans les pays que j’aime et dans ceux que je n’aime pas. Il m’arrive même parfois d’aimer me sentir étranger en mon propre pays.
© Éditions Orage-Lagune-Express (Prairie Journal, volume 2)
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01:01 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mes carnets, note, journal, prairie journal, journal intime, écriture de soi, autobiographie, aphorisme, instantanés, réflexions, blog littéraire de christian cottet-emard, carnet vert, carnet lisbon lovers, christian cottet-emard
30 janvier 2018
Gourmandises (conservées dans mon dernier carnet)
« Ça va tellement mal aujourd’hui que je vais écrire un poème. »
(Richard Brautigan)
« L’artiste est toujours quelqu’un qui pourrait aussi bien ne rien faire, se satisfaire de l’immersion dans le monde et d’une vague rêverie associée. »
(Michel Houellebeck)
« Le mépris des méprisables est couronne. »
(Albert Cohen)
« Pour en arriver là, il m’a fallu passer plusieurs concours de circonstances. »
(Pierre Autin-Grenier)
« Il y a deux choses qu’on ne peut pas prêter : une brosse à dents et un sous-marin nucléaire. »
(Slobodan Despot)