05 janvier 2024
Carnet / Stupeur
Pendant que la France craque de toute part (immigration, insécurité, ruine progressive du système de santé et de l’éducation nationale, perte de la souveraineté nationale au profit de la gouvernance européenne et convergence du bien mal nommé « progressisme » avec le fondamentalisme appuyant l’offensive de la religion étrangère), les médias font leurs choux gras de Depardieu et de Delon tandis que les politiques saisissent l’opportune diversion de ces affaires qui n’en sont pas.
Un titre dans la presse : « L’affaire Depardieu agite le monde de la culture » . Le monde de la culture ? Non, le monde du show-business, l’industrie du spectacle, nuance.
Depardieu et Delon sont intéressants en tant qu’acteurs. Depardieu très bon, Delon excellent. Ce qu’ils sont et font à titre privé, on s’en cogne et quant à Depardieu, s’il doit passer en justice, qu’on attende le verdict comme pour tout citoyen. Les réveillons et les procès dans la famille Delon, on s’en badigeonne le nombril avec le pinceau de l’indifférence.
Oui, Delon souffre d’être vieux, diminué, confronté à sa fin comme nous le sommes ou le serons tous, comme le sont toutes ces personnes qui ont vécu une vie modeste, qui ont si peu vécu en fin de compte en comparaison avec les riches et les célèbres et qui affrontent leur fin dans l’anonymat et le silence.
Dans notre entourage, nous voyons tous partir ces êtres dont nous faisons partie, qui n’ont fait que passer sur Terre sans défrayer la chronique, sans dépenser des fortunes et sans que leurs talents, aussi humbles soient-ils, bénéficient, dans le meilleur des cas, d’autre reconnaissance que celle de leurs proches (la plus précieuse).
Ces êtres-là, qui partent discrètement comme ils ont vécu, je me demande s’ils ne sont pas mieux armés pour leur fin que ceux qui ont tout eu et qui, parce que leur vie fastueuse leur a fait oublier qu’ils n’étaient pas des dieux, ni même des demi-dieux, quittent ce monde dans la stupeur.
01:37 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, stupeur, delon, depardieu, actualité, diversion, blog littéraire de christian cottet-emard, note, journal, show-business, industrie du spectacle, acteurs
01 janvier 2024
À vous qui passez me lire ici, bonne et heureuse année 2024 !
Pour commencer en musique : Les Cloches de Sergueï Vassilievitch Rachmaninov (1873-1943). Premier mouvement.
00:49 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rachmaninov, musique, les cloches, bonne année, premier de l'an, nouvel an
31 décembre 2023
Aventure de la nuit de la Saint-Sylvestre
(En clin d'œil à Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, et pour saluer l'an nouveau).
La lumière s'éteignit sur la moitié de la ville.
D'un côté, on eut peur du noir et de l'autre, on eut peur de ceux qui avaient peur du noir.
Dans l'obscurité, les étoiles brillèrent plus fort et plus nombreuses et j'en conçus, dehors le nez en l'air, l'éveil d'un rêve aussi vaste que l'aile d'un ange.
Combien de temps cela dura-t-il ? Pourquoi le dire ?
Dans un ballet de camionnettes, on répara très vite car je n'étais probablement pas le seul à m'être délecté du survol de ce songe.
Extrait de : Le Grand variable, éditions Editinter, 2002, épuisé.
Nouvelle édition en 2021 :
Cette nouvelle édition de mon livre Le Grand variable est en vente par correspondance, comme mes autres ouvrages, sur Amazon.
On peut aussi me le commander en m'envoyant un mail à contact.ccottetemard@yahoo.fr
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, ce livre est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax au prix de 12 €.
Ce livre est également disponible en consultation et au prêt à la médiathèque municipale d'Oyonnax, centre culturel Aragon.
Photo n°1 : à l'opéra de Lyon, pendant l'entracte. Photo Christian Cottet-Emard.
01:06 Publié dans Et à part ça ?, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint-sylvestre, nuit, lumière, étoiles, rêve, le grand variable, éditions éditinter, christian cottet-emard, opéra de lyon, rhône-alpes, aventures contemporaines, récit onirique