16 août 2011
Orgue : sortie du disque de Saki Aoki, Grand Prix de Chartres Interprétation 2008
L’association des grandes orgues de Chartres et les disques Ctésibios sont heureux de vous annoncer la sortie du disque de Saki Aoki, Grand Prix de Chartres Interprétation 2008, enregistré au grand orgue de la Cathédrale de Chartres.
Jehan Alain
1ère Fantaisie
2ème Fantaisie
Maurice Duruflé
Suite opus 5
Jean Langlais
Rhapsodie Grégorienne
Gaston Litaize
Lied
Charles Tournemire
Choral improvisation
sur « Victimae Paschali Laudes »
Vous pouvez vous procurer ce disque à cette adresse : cliquez ici.
00:22 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saki aoki, chartres, orgue, cathédrale de chartres, jehan alain, maurice duruflé, jean langlais, gaston litaize, charles tournemire
14 août 2011
Toute toute première fois : Thomas Vinau sur France Inter
La Toute toute première fois de Thomas Vinau sur France Inter par Augustin Trapenard, une belle histoire d'écriture et d'édition à écouter ici.
01:03 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : toute toute première fois, thomas vinau, france inter, augustin trapenard, radio, littérature, poésie, édition, roman, alma éditeur, nos cheveux blanchiront avec nos yeux
13 août 2011
Carnet des petits riens
En plein jour, au-dessus de la porte d’entrée, j’ai surpris un loir qui n’avait semble-t-il aucune intention de changer de place. Il est resté ainsi près de trois heures puis a disparu. Un loir insomniaque ?
Voici ce que j’ai lu ici sur le loir : « À l'instar de celle du lérot et du muscardin, la peau qui entoure la queue du loir est susceptible de se déchirer lorsque l'animal est saisi par là. Le prédateur se retrouve alors avec un fourreau garni de poils et la proie qu'il convoitait a eu le temps de s'échapper. Les vertèbres caudales mises à nu finissent par se dessécher et par tomber. Il n'est pas rare de trouver, dans la nature, des animaux mutilés de la sorte qui semblent mener une vie parfaitement normale. »
Souvent, je me suis dit qu’en ce qui concerne mes rythmes de sommeil perturbés, il me faudrait imiter le loir. Pour le sommeil seulement...
L’autre jour, à la sortie d’un concert, une dame m’a demandé si j’étais le garde du corps du musicien célèbre qui venait de jouer. Cette question m’a rappelé qu’une autre personne m’avait pris pour un agent de sécurité lors d’un salon du livre auquel j’avais participé voici quelques années. Dois-je déduire de ces deux méprises qu’il me faut renoncer aux cheveux courts et aux tenues sombres ou que j’ai raté ma vocation ?
Histoire de me rappeler mes beaux moments de rêverie adolescente à l’époque où je découvrais la musique d’Erik Satie, je me suis replongé dans mon intégrale Aldo Ciccolini, le pianiste qui a le mieux compris Satie à mon avis. Je me suis retrouvé tel qu’à mes quinze ans en écoutant notamment Sports et divertissements : le yachting, le bain de mer... Les Gnossiennes, ce sera pour un autre jour. Trop mélancolique en ce moment.
D’habitude, lorsque je prends l’air la nuit sur le seuil et que j’entends glapir le renard dans le verger derrière la maison, je finis par le voir passer tout près à l’ombre des haies en évitant de s’exposer au clair de lune. Ce soir il s’est éloigné très vite, sans doute incommodé par la fumée du Cuaba qu’il m’a pris fantaisie de fumer à cette heure tardive, avant d’aller me coucher. Oui, oui, je sais, fumer tue.
Photo du loir : prise chez moi, l'après-midi, au-dessus de ma porte d'entrée.
02:03 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : loir, erik satie, aldo ciccolini, piano, intégrale, emi classics, cuaba, havane, christian cottet-emard, blog littéraire, renard, tabac, fumer tue