25 août 2011
Immaturité
Qu’est-ce que le vent de l’air qui se sauve lisais-tu en ces années soixante du vingtième siècle peut-être dans ton livre Pourquoi comment
De l’air qui se sauve qui se sauve de quoi qui se sauve où pourquoi comment où va le vent
Le vent tombe meurt dans quoi tombe-t-il où meurt-il pourquoi comment te soucier du vent encore aujourd’hui quelle idée
Vidéo : la brise dans les frênes, chez moi, ces derniers jours.
14:54 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vent, air, vingtième siècle, poésie, éditions orage-lagune-express, christian cottet-emard, pourquoi comment, immaturité, frêne, arbre, feuillage
21 août 2011
Je ne suis pourtant pas seul à lever les yeux sur l'unique importance,
le goût de l'air et ses couleurs, les formes qu'il chérit. Et l'on nous taxe de rêveurs, moi l'incurable des nuages, nous, inconsolables de la terre !
Qui reconnaître ? Vous que les dortoirs, les guichets, les pointeuses et les stades n'ont pas encore avalés...
Oui, vous, les rescapés du mauvais rêve ! On vous parle !
(Extrait de mon recueil L’Alerte joyeuse, éditions Orage-Lagune-Express, 1997.)
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18 août 2011
Carnet du second degré
J’ai déjà dit dans ces carnets qu’il m’arrivait d’écouter certaines œuvres d’Edward Elgar (1857-1934) « au second degré » tant cette musique au demeurant superbe mais marquée de lourde nostalgie impériale franchit difficilement le mur du son du goût français, ce qui explique d’ailleurs la méconnaissance du public français à l’égard de ce très grand compositeur considéré par les britanniques comme leur musicien officiel.
Mais ceci est encore plus vrai pour William Walton (1902-1983) , son successeur si je puis dire, dans la veine impériale de certaines de ses compositions telles que la Marche pour une Histoire des peuples anglophones. Point de nostalgie d’Empire dans cette pièce datant de 1959, écrite à l’origine pour le générique d’une série télévisée, mais une tradition de rythme et d’orchestration irrésistible, caractéristique de cette esthétique. Dans cette veine, il me semble toutefois déceler chez Walton un soupçon d’ironie, ce qui me ramène à cette notion d’écoute au second degré.
Cependant, qu’on ne s’y trompe pas, Elgar comme Walton dans leurs musiques symphoniques et chorales respectives, sont deux compositeurs aux œuvres considérables, même si celle de Walton fut injustement occultée dans les années soixante du vingtième siècle par une avant-garde de musiciens plus tournés vers l’expérimentation formelle.
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