04 mars 2011
Tu écris toujours ? (critique récente)
Un article sur le blog LIETJE
Un nouvel article consacré à mon livre Tu écris toujours ? (éditions Le Pont du Change) sur le blog LIETJE de Lyon 1, par Maryse Vuillermet :
http://lietje.hautetfort.com/archive/2010/12/17/comment-v...
00:04 Publié dans FEUILLETON : tu écris toujours ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tu écris toujours ?, blog lietje, lyon 1, maryse vuillermet, christian cottet-emard, éditions le pont du change, littérature, essai, humour, écrivain
03 mars 2011
Exposition Jacki Maréchal. Espace Vion-Delphin, à partir d'aujourd'hui.
Communiqué de presse
Exposition Jacki Maréchal. Espace Vion-Delphin. 2, rue de l’Ange 01460 Brion. 03 mars au 06 mars 2011. Ouvert vendredi, samedi, dimanche de 10h à 19h.
Pour voir la grande salle, cliquez ici
Cette exposition présente des œuvres récentes de Jacki Maréchal, artiste né en 1956 dans l'Ain. Il a côtoyé professionnellement la peinture en tant qu'animateur d'un lieu culturel durant 23 ans et c'est finalement en tant qu'artiste, depuis 5 ans, qu'il fait carrière.
Dès ses premières œuvres il est pris en charge par une galerie de Madrid qui le présente dans plusieurs foires internationales d'art contemporain en Europe et dès lors mécènes et personnalités du monde de l’art s’intéressent à sa peinture et l'introduisent dans différentes galeries privées.
Sa peinture s'affirme avec force d'année en année, les œuvres de caractère accrochées au cours de cette exposition confirment cette rapide évolution.
La reconnaissance donnée à cet artiste est de plus en plus évidente, il a été exposé tout dernièrement à Montreux (Suisse) avec la galerie NARANA de Shanghai, et après la présente exposition il enchaînera sur une exposition personnelle à Speyer (Allemagne) Galerie ARTWORK, en avril salon Réalités Nouvelles Paris, en mai une exposition personnelle à Koblenz (Allemagne) à la galerie Laïk, en octobre- novembre 2011 une exposition personnelle d'environ 150 à 200 toiles passant en revue ses trois dernières années de travail et lui permettant de présenter ses très grands formats dans les salles muséales Jean-Hélion à Issoire.
JACKI MARECHAL parle de sa peinture
DÉMARCHE
« Je travaille sur les mirages de l’imagerie urbaine tant graffitée que publicitaire et fait usage de cette esthétique autant dans une conjugaison référencée que plus directement par des citations. Mon concept tente de stigmatiser l’ambigu ré-enchantement du monde par les images qui mangent le gris les murs et paradoxalement l’objet poétique que je peux en percevoir lorsque le mur semble reprendre son droit à la grisaille.
Mon travail :
La forme
Je m'inscris dans le mouvement post moderniste, mouvement fondamental des trente dernières années qui se distingue par le renoncement conscient aux expérimentations incessantes (vouloir être créateur original à travers des innovations de toutes sortes est laissé de côté). D'autre part, les artistes de ce mouvement réconcilient volontairement concept et émotion. Mes influences d'origine viennent de l'Art brut et du mouvement Cobra qui se sont agglomérés au fil de mon évolution du Pop art et de Fluxus. Ma plus forte influence actuelle est toutefois le Néo-expressionnisme allemand.
Le fond
J'essaye de comprendre et de transcrire l'inconscient collectif qui se dégage des murs (parfois des paysages publicitaires) qui nous encerclent. Je projette ces interrogations en combinant mes préoccupations philosophiques avec les symboles de cette quotidienneté citadine. Depuis peu je puise aussi dans des figures mythologiques ou mythologico-religieuses qui portent la pensée et l'agir humain plus inconsciemment mais certainement plus fondamentalement encore. Je me refuse toutefois à être didactique et ma peinture est conçue pour être vue comme une énigme qui est au delà de ce qu'elle représente. Je crée en prenant appui sur des réminiscences classiques et contemporaines, mais j'évite par ailleurs que mon travail puisse être un plaisir esthétique, afin qu'il n'ait pas pour unique fonction d'être regardé. Je le voudrais parfois porteur d'une critique sociale mais plus fondamentalement je le voudrais surtout porteur d'échos qui incitent à réfléchir, même si chercher à comprendre des logiques floues, c'est souvent se perdre dans les méandres du dire. »
Rappel :
Vernissage jeudi 3 mars 2011
à partir de 18h30*
EXPOSITION PERSONNELLE
50 TOILES
Du jeudi 3 mars au dimanche 6 mars (10h-19h)
Mécénat ESPACE DIDIER ET HERVE VION-DELPHIN
2, rue de l'Ange
01460 Brion
* Le vernissage :
18h30 à 19h15 accueil et visite
19h15 discours d'accueil
19h30 à 20h15 Débat autour de Jacques Rigaud
20h15 20h45 pause
20h45 concert
00:29 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : exposition, jacki maréchal, espace vion-delphin, brion, ain, rhône-alpes, peinture, art contemporain, blog littéraire de christian cottet-emard, néo-expressionnisme allemand, pop art, fluxus, cobra, jacques rigaud
01 mars 2011
Carnet des anémones trop pressées
Addendum du 15 février 2014 : à presque trois ans près, mêmes activités quotidiennes et même ambiance dans la maison, ce qui est plutôt rassurant malgré les chagrins de fin 2013 et de début 2014. Petite différence, pas encore d'anémones pulsatilles trop pressées...
Saison hésitante. Dans la colline, trois anémones leurrées par quelques nuits trop douces. En ces jours indécis, leur duvet ne sera pas d’un long secours à leur robe violette et à leur petit cœur jaune. Convois de nuages autour de la maison. Entre deux éclaircies nocturnes, le brouillard givre dans les frênes. Les feuilles mortes encore accrochées crépitent dans le silence du vallon. Les bourgeons prêts depuis longtemps luisent. Rien ne les atteint, surtout pas ces neiges lourdes qui désolent les chats en plein tourment de leurs pénibles amours. Les trois brouettes de petit bois ramassé le long du muret, dans les haies et sous les grands frênes au fond du verger sont vides. Il me faudra les remplir aux premiers jour secs si je veux encore m’enchanter de l’éclosion en étincelles des bourgeons de frêne morts qui ont gardé leur couleur violet foncé. Lorsque j’allume le feu avec ces ramures, je respire quelques volutes piégées dans le salon, avide du parfum complexe de ces bourgeons brûlés.
Ces derniers jours, écoute intensive des disques venus d’Angleterre et des États-Unis : des œuvres de William Alwyn (1905-1985), son premier concerto pour piano (1930), son second (1960), sa Sonata alla toccata (1947), deux symphonies (la première et la troisième), et plusieurs compositions vocales, notamment Mirages pour baryton et piano (1970) sur des poèmes écrits par le compositeur, et Seascapes pour soprano, flûte à bec et piano (1980) sur des poèmes de Michael Armstrong.
Photo 1 : de ma fenêtre, nuitamment.
Photo 2 : le compositeur britannique William Alwyn (1905-1985).
15:01 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arbre, nuit, william alwyn, compositeur britannique, blog littéraire de christian cottet-emard, anémones pulsatilles, jura, franche-comté, frêne, michael armstrong, poésie