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24 mars 2014

Carnet / Des neiges, des ânes qui n’ont pas soif et de l’isoloir

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Depuis quelques années, j’ai pris les neiges en aversion (j’emploie le pluriel car toute personne qui vit dans les régions neigeuses sait qu’il existe plusieurs neiges) notamment les neiges de printemps qui me sapent le moral. La première image que m’évoque désormais la neige est celle de Robert Walser étendu à quelques mètres de son chapeau qui a roulé parmi ses empreintes de pas lors de son ultime promenade. Il me faudra lire un écrivain considérable pour apprendre peut-être un jour à aimer de nouveau la neige comme il m’arrivait de m’en émouvoir lorsque j’étais enfant.printemps,foehn,jonquilles,jacinthes,forsythia,lilas,neige,mario rigoni stern,robert walser,blog littéraire de christian cottet-emard,arald,agence rhône-alpes pour le livre et la documentation,poésie,la poésie et maintenant,bibliothèque municipale lyon part dieu,lyon,rhône-alpes,france,christian cottet-emard,élections municipales,élections,isoloir,carnet,journal,note,prairie,prairie journal,littérature,tulipe,écriture de soi,autobiographie,éditions 10/18

Pour l’instant, je ne vois que mes jonquilles aux robes froissées et le jaune flétri des forsythias trop pressés qui, comme nous, veulent leur part de douceur et d’insouciance et qui se retrouvent immanquablement à baisser la tête. Printemps triste et bâclé de la montagne que seul le rare effet de fœhn peut illuminer certaines années quand ce vent doux et fantasque dévale les couloirs rocheux et court dans les prairies comme un gamin espiègle. printemps,foehn,jonquilles,jacinthes,forsythia,lilas,neige,mario rigoni stern,robert walser,blog littéraire de christian cottet-emard,arald,agence rhône-alpes pour le livre et la documentation,poésie,la poésie et maintenant,bibliothèque municipale lyon part dieu,lyon,rhône-alpes,france,christian cottet-emard,élections municipales,élections,isoloir,carnet,journal,note,prairie,prairie journal,littérature,tulipe,écriture de soi,autobiographie,éditions 1018Fœhn, mon étrange ami, viens trousser les tulipes et les jacinthes, dérouler les bourgeons de lilas, parfumer la nuit et me laver de ma poisseuse et noire humeur !

La poésie, et maintenant ?

La semaine dernière, j’étais en plein printemps, presque en été, à Lyon, lors de la journée de l’ARALD (Agence Rhône-Alpes pour le Livre et la Documentation) à la rencontre intitulée La poésie, et maintenant ? qui s’est tenue dans la salle de conférence de la bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu. Je connais cette salle où j’ai fait une lecture il y a quelques années. Il y a plus longtemps encore, dans les années 90 du siècle dernier, j’avais déjà assisté à une rencontre de ce type organisée par l’ARALD. Eh bien rien n’a changé.

On continue de déplorer l’absence de « visibilité » de la poésie dans les médias, dans les librairies, dans les bibliothèques, dans les sacs de plage, dans la hotte du Père Noël, dans la boîte à gants de la voiture, dans les quartiers, dans les classes, et l’on continue de se demander comment l’on va bien pouvoir s’y prendre pour remédier à cette déplorable situation.

On va me répondre « ça te va bien de toujours critiquer du haut de ta flemme proverbiale mais qu’est-ce que tu proposes ? » Un, je ne suis pas plus malin que les autres, deux, j’aurais tendance à penser qu’il ne faut pas vouloir faire boire un âne qui n’a pas soif, et trois, commençons par nous lire les uns les autres. Comme nous sommes nombreux, cela ne pourra qu’apporter un ballon d’oxygène financier aux éditeurs qui ont l’amabilité de nous publier.

En marche vers l’isoloir

Et à part ça ? Ah oui, les élections (j’allais oublier). Gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite... Demi-tour gauche ! Demi-tour droite ! Etc...

12 janvier 2010

Les neiges de Mario Rigoni Stern


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Photo : un oiseau est passé par là (photo prise hier vers 13h près de la maison).

Chaque promenade hivernale m’indique que le pluriel sied au mot « neige » et cela m’est confirmé par la lecture de Mario Rigoni Stern.

Dans son livre Sentiers sous la neige (10/18), il nous apprend les noms donnés chez lui aux différentes neiges : Brüskalan, la première de l’hiver, qui devient sneea abondante et impalpable puis haapar à la fin de l’hiver et haarnust, la vieille neige à l’approche du printemps. Vient alors swalbalasneea, la neige des hirondelles ou neige de mars et kuksneea, la neige d’avril, celle du coucou, la dernière ? Que non ! Voici bàchtalasneea, l’imprévisible de mai. Une dernière neige d’été ? Parfois dans les alpages... Mario Rigoni Stern n’est pas sûr de son nom, peut-être kuasneea, la neige des vaches.

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Je me suis contenté de citer ces noms de neiges. Pour en savoir plus sur chacune, son entrée en scène, sa consistance, ses conséquences, ses surprises, lisez ou relisez ces pages et vous saurez mieux encore regarder, toucher, humer et écouter « les neiges » , même si chez vous, elles portent des noms différents.