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07 juillet 2020

Sur le toit

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Les tuiles moutonnent dans le ciel parfait des grands jours.

 

Elles étaient là comme l’été, si longtemps avant ma naissance.

 

L’air se parfume au grand tilleul qu’on ne voit pas d’ici mais qui s’invite dans la chambre de bonne quand on ouvre les volets.

 

La dernière qui dormit là le vit-elle monter jusqu’à sa fenêtre comme aujourd’hui ?

 

Et en fut-elle heureuse au moins quelques instants ?

 

Extrait de Quatre songeries du ciel ouvert, ensemble intégré à mon recueil Aux grands jours © Club, Orage-Lagune-Express et Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959.

Photo C. C-E

 

06 juillet 2020

À la fenêtre la nuit d'été

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Tard dans la nuit d'été, la fenêtre de ma chambre s’ouvre sur un monde secret qui n’a pourtant rien d’extraordinaire.

 

La rue devient-elle étonnante parce que les gens dorment ?

 

Dans l’ombre, plus personne ne s’inquiète du chat noir qui traverse entre deux lampadaires, il a même toute sa place au moins jusqu’à l’aube laborieuse des superstitieux.

 

Je vois briller ses yeux depuis le balcon lorsqu’il entend le clic de mon briquet.

 

Peut-être me croit-il près du ciel comme un oiseau nocturne alors que j’essaie de me rapprocher de la terre pleine de promesses.

 

© Club, Orage-Lagune-Express et Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959.

Image : je reprends ce dessin de Frédéric Guénot pour illustrer un texte de la série de mes Quatre songeries du ciel ouvert intégrée à la fin de mon recueil à paraître intitulé Aux grands jours. À l'origine, ce dessin avait été choisi pour la publication en feuilleton dans la revue Salmigondis de mon livre Le Grand variable (éditions Éditinter, épuisé).

 

04 juillet 2020

Au parc

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Il fait trop chaud, se plaint quelqu’un que je ne vois pas, non loin du kiosque à musique vide où les feuillages envoient des ombres dansantes.

 

Le ciel est si vaste que les bancs publics semblent y flotter comme dans la mer.

 

Eau non potable est-il écrit sur la fontaine qu’il suffit d’écouter pour se rafraîchir.

 

L’été est la saison où l’on habite l'immense et claire demeure de l’instant.

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Extrait de Quatre songeries du ciel ouvert, ensemble intégré à mon recueil Aux grands jours © Club, Orage-Lagune-Express et Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959.

Photos C. C-E