06 juillet 2020
À la fenêtre la nuit d'été
Tard dans la nuit d'été, la fenêtre de ma chambre s’ouvre sur un monde secret qui n’a pourtant rien d’extraordinaire.
La rue devient-elle étonnante parce que les gens dorment ?
Dans l’ombre, plus personne ne s’inquiète du chat noir qui traverse entre deux lampadaires, il a même toute sa place au moins jusqu’à l’aube laborieuse des superstitieux.
Je vois briller ses yeux depuis le balcon lorsqu’il entend le clic de mon briquet.
Peut-être me croit-il près du ciel comme un oiseau nocturne alors que j’essaie de me rapprocher de la terre pleine de promesses.
© Club, Orage-Lagune-Express et Blog littéraire de Christian Cottet-Emard, ISSN 2266-3959.
Image : je reprends ce dessin de Frédéric Guénot pour illustrer un texte de la série de mes Quatre songeries du ciel ouvert intégrée à la fin de mon recueil à paraître intitulé Aux grands jours. À l'origine, ce dessin avait été choisi pour la publication en feuilleton dans la revue Salmigondis de mon livre Le Grand variable (éditions Éditinter, épuisé).
01:23 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estime-toi heureux, aux grands jours, quatre songeries du ciel ouvert, épilogue, ©club, ©orage lagune express, ©blog littéraire de christian cottet-emard, été, christian cottet-emard, dépôt n°, archive n°, office notarial m, empreinte électronique n°, n°issn 2266-3959, parc rené nicod, oyonnax, ain, rhône-alpes auvergne, haut bugey, france, europe, rue, chat, lampadaire, veille, chambre, insomnie, frédéric guénot, dessin, le grand variable, feuilleton, revue salmigondis
Les commentaires sont fermés.