27 février 2018
Sixième poème du bois de chauffage
Dans les grandes lignes de la vie j’ai mieux réussi à ne pas faire ce que je ne voulais pas qu’à faire ce que je voulais
Oh bien sûr il me faut ranger le bois et parfois le scier mais cela n’entre pas dans les grandes lignes on ne peut pas échapper à tout
Un après-midi de tronçonneuse peut-il être recyclé dans un poème ? Je connais des romanciers américains qui en font trois cents pages et beaucoup d’argent
Je devrais m’en inspirer et partir signer de tels livres en jeans et chemise à carreaux dans les salons où l’on trouverait ça tellement authentique un auteur local qui débite du bois de chauffage
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018
00:40 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes du bois de chauffage, christian cottet-emard, éditions orage-lagune-express, droits réservés, blog littéraire de christian cottet-emard, textes apparentés poésie, carnet poétique, terre, neige, froid, campagne, jura, haut-jura, tronçonneuse, argent, jeans, chemise à carreaux, romanciers américains, littérature
05 février 2018
Interlude musical
Une de mes œuvres préférées de Don Manuel de Falla : Les tréteaux de Maître Pierre (El retablo de Maese Pedro).
30 janvier 2018
Gourmandises (conservées dans mon dernier carnet)
« Ça va tellement mal aujourd’hui que je vais écrire un poème. »
(Richard Brautigan)
« L’artiste est toujours quelqu’un qui pourrait aussi bien ne rien faire, se satisfaire de l’immersion dans le monde et d’une vague rêverie associée. »
(Michel Houellebeck)
« Le mépris des méprisables est couronne. »
(Albert Cohen)
« Pour en arriver là, il m’a fallu passer plusieurs concours de circonstances. »
(Pierre Autin-Grenier)
« Il y a deux choses qu’on ne peut pas prêter : une brosse à dents et un sous-marin nucléaire. »
(Slobodan Despot)