28 novembre 2021
Adventus
Aujourd'hui, premier dimanche de l'Avent.
La couronne
D’épicéa et de laurier
Sertie de pommes de pin de houx et de gui
Elle luira dans la nuit attendue de quatre petites flammes
Telle est la seule couronne dont chacun peut rêver
(Bref extrait de mon Poème de l'Avent, © Éd. Orage-Lagune-Express).
Et en musique, ici.
01:07 Publié dans Musique, Occident | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : avent, cantate, bach, premier dimanche de l'avent, couronne, christian cottet-emard, couronne de l'avent, quatre bougies, première bougie, temps de l'avent, culture chrétienne, occident, mon poème de l'avent, blog littéraire de christian cottet-emard, recueillement, bougie, attente, veille
11 décembre 2020
Extraits de mon poème du temps de l'Avent et de Noël en quatre parties (première et deuxième)
Première partie
Prologue en quatre partie :
I
L’étoile
Trois rois se troubleront d’une nouvelle étoile mais seront rassurés
Ils s’en iront vers celui qui viendra pour naître habiter le logis des humains puis revenir en gloire à la fin des temps
Une mangeoire sera le Berceau
II
D’épicéa et de laurier
Sertie de pommes de pin de houx et de gui
Elle luira dans la nuit de quatre petites flammes
Telle est la seule couronne dont chacun peut rêver
III
Vigile
Le cœur du passereau ralentit dans la plus longue nuit
Il attend lui aussi l’avènement du jour
Dehors tout brille si froidement
Mais le balancier de l’horloge est toujours régulier
Le temps existe encore
IV
La crèche
Il fallait au plus grand mystère la plus humble demeure
Même pas une maison à peine une cabane
Un simple abri pour tous les lendemains du monde
Deuxième partie
L'attente et la veille
De ma prairie comme d’un îlot je vois l’église de mon village croiser dans le flot des nuées
Le clocher est le mât dans les jours calmes ou de tempête
Et voici dans la brise ou le vent l’alerte joyeuse des cloches
Celle du hameau dans la forêt où l’ombre tremble autour d’un cierge
Aussi le carillon des grandes villes qui pétillent en attente de la Fête
Et pour les temps de gloire l'Arche et la Nef en un même vaisseau
***
La patience et les rêves passent sous la lanterne
L’hellébore noir attend l’hiver près des futaies pour devenir la rose de Noël
Près de l’autel le cierge attend la nuit pour ouvrir l’ombre comme un livre
Nées l’une et l’autre de lointains obscurs la flamme et la fleur regardent très haut vers les voûtes où se dissipent les parfums de la forêt et de l’encens
Et c’est à l’heure la plus sombre où elles vacillent que le vieux monde va s’éclairer et rajeunir
(Extrait de mon recueil Célébrations, Fêtes et Circonstances. © Éditions Orage-Lagune-Express. Tous droits réservés.)
Et en musique :
Extrait de l'oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835-1921) : (Tollite Hostias) :
- Version orgue , transcription d'Eugène Gigout (1844-1925)
01:20 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : célébrations, fêtes, circonstances, christian cottet-emard, fêtes chrétiennes, temps de l'avent, noël, blog littéraire de christian cottet-emard, occident, couronne de l'avent, étoile, vigile, crèche, attente, veillée, berceau, mages, église, occident chrétien, france fille ainée de l'église, poèmes religieux, camille saint-saëns, oratorio de noël, tollite hostias, musique française, musique religieuse, éditions orage lagune express, clocher, cloches, roses de noël, orgue, chant, croix, nef, vaisseau, arche, carillon, gloire, bougie, veilleuse, cierge, eugène gigout, compositeurs français
10 décembre 2017
Mon poème du deuxième dimanche de l’Avent
I
L’étoile
Trois rois se troubleront d’une nouvelle étoile mais seront rassurés
Ils s’en iront vers celui qui viendra pour naître habiter le logis des humains puis revenir en gloire à la fin des temps
Une mangeoire sera le Berceau
II
La couronne
D’épicéa et de laurier
Sertie de pommes de pin de houx et de gui
Elle luira dans la nuit de quatre petites flammes
Telle est la seule couronne dont chacun peut rêver
III
La veille
Le cœur du passereau ralentit dans la plus longue nuit
Il attend lui aussi l’avènement du jour
Dehors tout brille si froidement
Mais le balancier de l’horloge est toujours régulier
Le temps existe encore
IV
La crèche
Il fallait au plus grand mystère la plus humble demeure
Même pas une maison à peine une cabane
Un simple abri pour tous les lendemains du monde
Photo : veilleuses à la basilique de Fourvière (photo Christian Cottet-Emard)