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14 juillet 2014

« La collusion entre le stade et le défilé militaire ne conduit qu’à la guerre » - Solko -

Lire la suite (Vacuité du 14 juillet) sur le blog de Solko.

02 mai 2014

Du sport comme instrument de contrôle social et de préparation à la guerre

À lire ici , la totalité de l'article

Extraits :

Le sport mobilise et prépare la guerre

« Le sport, en tant que rouage de la société capitaliste fut également un des moyens privilégiés de la classe dominante pour développer le patriotisme, le nationalisme dans les rangs ouvriers et la discipline militaire. C’est ce que nous avons évoqué avec les premiers jeux Olympiques. Si en marge s’est développé un courant hygiéniste – sous l’impulsion, par exemple, du docteur Ph. Tissié (1852-1935) – soucieux de la santé de la population plus ou moins en lien avec la mode eugéniste, le sport a surtout servi à renforcer l’esprit de compétition et à préparer la guerre. En Allemagne, Ludwig Jahn allait fonder en 1811 le “Turplatz” (club de gymnastique) dans un esprit patriotique et militaire marqué. Il va réussir clandestinement à créer une véritable armée de réserve destinée à contourner la limitation des effectifs militaires imposée par l’Etat français. Dans les années 1860, l’institution scolaire va militariser la gymnastique et inculquer “l’ordre et la discipline” (zucht und ordnung).

En France, il en allait de même avec une culture militariste chauvine. L’Union des sociétés de gymnastique de France était créé en 1873. Et, ce n’est pas un hasard, se développait en même temps le tir comme discipline complémentaire (fondation en 1886 de l’Union des sociétés de tir en France). Le 26 juin 1871, Gambetta déclarait déjà ceci : “il faut mettre partout, à côté de l’instituteur, le gymnaste et le militaire” pour faire “œuvre de patriotes”. »

Une citation de Jules Ferry qui s'adresse à de très jeunes sportifs :

" Sous l’apparence d’une chose bien amusante vous remplissez un rôle profondément sérieux. Vous travaillez à la force militaire de demain”.

Cette “force militaire de demain”, avec l’ensemble des sportifs formés, c’est celle qui va servir de chair à canon dans la grande boucherie de 1914. Ce qui permet au directeur de “l’Auto”, Henri Desgranges, de déclarer le 5 août 1914 avec légèreté et cynisme : “Tous nos petits troupiers qui sont en ce moment à la frontière pour défendre le sol de la patrie ne vivent-ils pas, à nouveau, des impressions déjà vécues, lorsqu’ils étaient aux prises avec l’adversaire dans les compétitions internationales ?” »

Du sport comme instrument de contrôle social

« Pour le patronat à l’esprit paternaliste, récupérer l’activité physique ouvrière pour la détourner à son profit devenait rapidement un souci majeur, notamment dans la grande industrie. Le baron Pierre de Coubertin lui même était affolé par l’idée d’un “sport socialiste”. Dès lors, pour renforcer la soumission à l’ordre établi, le sport devenait un des outils majeurs à disposition. C’est ainsi que les patrons allaient créer des clubs dans lesquels les ouvriers étaient conviés de s’impliquer. Les clubs des mines en Angleterre, par exemple, permettaient de stimuler l’esprit de concurrence entre ouvriers, d’empêcher les discussions politiques et contribuaient à briser les grèves dans l’œuf. »

04 mars 2014

Dans ma série : Vive le sport et l’olympisme (suite)

- Lire la page Wikipedia sur le sinistre baron de Coubertin, notamment la section intitulée Au-delà de l’olympisme, un réactionnaire.

- Noter une citation du baron qui a au moins le mérite de confirmer (pour qui en douterait) que le sport et la guerre sont frère et sœur :
« Le jeune sportsman se sent évidemment mieux préparé à partir à la guerre que ne le furent ses aînés et quand on est préparé à quelque chose, on le fait plus volontiers » .

- Encadrer l’excellent papier sur les Jeux de Vincent Remy intitulé Le Silence des anneaux dans Télérama n° 3346), page 15 :
« Le CIO n’avait pas bronché devant le scandale environnemental (forêts dévastées, rivières polluées, montagnes de neige artificielle), social (habitants malmenés et expulsés sans indemnisation), sécuritaire (100 000 policiers, missiles sol-air, navires de guerre). Ne soyons pas injuste avec le CIO : côté médias, le boulot a également été impeccable. Extase générale devant les médailles tricolores. Et saillies néandertaliennes des commentateurs de France Télévisions sur les postérieurs et les poitrines des sportives : on en avait pour sa redevance ! D’ailleurs, des records d’audience ont été battus. Il y a des jours d’hiver où l’on se dit que le réchauffement climatique pourrait avoir du bon : d’ici vingt ou trente ans, ne plus avoir à subir ce barnum. »

- S’inquiéter d’un article de la presse quotidienne régionale vantant les mérites du « sport sur ordonnance » .
Bientôt le sport sur ordres ? À mon avis, on n’en est pas loin. C’est déjà le cas à l’école. Grâce à qui ? Au baron, encore lui !

- Penser sérieusement à changer de banque parce que la mienne m'a collé les anneaux olympiques en logo sur ma carte Visa.

Extraits de mes autres textes contre le sport :

Ici

Ici

Et là