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04 mai 2017

Lac Genin / En mémoire de monsieur Jean Godet

 

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Je venais déjeuner dans cette auberge en forêt dès le milieu des années soixante du vingtième siècle et voilà que l’an deux mille est déjà dépassé.
 
Le menu spécialités au feu de bois n’a presque pas changé et rien n’a changé non plus dehors.

Ce lieu est une perle de mon collier de paysages.

Jusqu’à aujourd’hui je n'ai manqué aucun épisode du feuilleton du papier peint et des tentures murales.

Une année mythologique, ma grand-mère était revenue du centre-ville avec son permis de conduire tout neuf et m’avait payé le petit déjeuner à l’auberge du lac Genin (pain grillé maison et beurre des fermes voisines).

En ces autres temps la tenture murale était écossaise et un orage grondait comme un farceur caché dans les bois.

Je trouvais prodigieux ce matin si sombre que la serveuse avait dû éclairer en apportant le café et le lait.
 
Quel farceur cet orage qui courait les bois !
 
Et la tourbière qui faisait des ronds dans le lac et qui versait des gouttes de nuit dans le bol du jour !

Ce soir comme tant d’autres soirs le patron fait cuire la viande et le saucisson au vin dans la cheminée.
 
Enfant, je trouvais cet homme immense au milieu des années soixante à cause de la danse indienne de son ombre autour de l’odorant feu de bois.

Et ce même homme de taille tout à fait normale vient aujourd’hui à ma table me dire bonsoir monsieur, saluer d’autres habitués puis repart surveiller la cuisson au feu de bois pendant que son ombre continue sa danse indienne du milieu des années soixante.

C’est encore un beau soir pour dîner dans cette auberge.
 
Un de ces soirs à voir rappliquer le lac et la forêt dans la salle pour saluer quelques habitués si heureux que le menu n’ait pas changé.

Et rien ni personne, hormis l’archange à l’heure d’enrouler le décor, ne peut y changer quelque chose, pas même au menu spécialités au feu de bois.
 
 
 

03 février 2017

Obsèques de Jeannine Cottet-Emard : intentions de messe et remerciements

1735482744.jpgLes funérailles de ma mère Jeannine Cottet-Emard née Joly décédée le 28 janvier 2017 à l'âge de 86 ans ont eu lieu le mercredi 1er février 2017 en l'église Saint-Léger d'Oyonnax (Ain). Elle a été inhumée au nouveau cimetière d'Oyonnax.
Suite aux funérailles, deux intentions de messe seront célébrées : le 5 février 2017 et le 12 mars 2017 en l'église Saint-Léger à 10h.
Remerciements au Père Laurent Revel, curé du groupement paroissial d'Oyonnax et à Mme. Michaud, ainsi qu'à toutes les personnes qui par leur présence, messages et envois de fleurs ont pris part à la peine de la famille.

 

31 janvier 2017

Jeannine Cottet-Emard (1930-2017)

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