24 février 2021
C'est l'printemps qui s'amène !
Le printemps, c'est le Monsieur Loyal des saisons. Un beau parleur qui n'est pas dupe de son spectacle.
La nature parle aux amoureux. Pour les autres, elle a quand même sa petite musique.
Les bourgeons déjà là comme si tout ce qui s’était passé avant n’avait jamais existé.
Le vieil amoureux reprend le teint frais mais il est toujours aussi moche à l’intérieur.
C’est un grand romantique, excepté aux heures de repas.
Elle est très tendre quand elle a bien mangé.
Pourquoi les marronniers roses peuvent-ils fendre le cœur?
Le bonheur va vite, le malheur prend son temps.
Au printemps, il entend pousser les fleurs et ça l’empêche d’agir.
Il y a des jours où l’on donnerait n’importe quoi pour avoir un cœur de pierre.
Pour éviter d’être amer, mieux vaut se sucrer le bec.
Rien ne vaut un bon sandwich pour soigner un chagrin d’amour (pendant cinq minutes).
Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’elle avait dû être amoureuse de lui à peu près trois quarts d’heure.
Quand le printemps sent trop le fauve, il se parfume à la violette.
Où est passé le vieux merle ? Hop, remplacé par un œuf !
(Petites vannes extraites de mes différents livres publiés ces dernières années. Le titre « C'est l'printemps qui s'amène » est emprunté à la Complainte des printemps de Jules Laforgue.)
Photo Christian Cottet-Emard
00:00 Publié dans Court | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magic printemps, christian cottet-emard, printemps triste, littérature, brefs, proses brèves, instantanés, carnets, croquis, droits réservés, amoureux, merle, printemps, saison, sandwich, cœur, marronnier rose, violette, fauve, bourgeon, chagrin d'amour, recueil, poésie, humour, traits, circus, magie, prestidigitation, prestidigitateur, magicien
31 janvier 2018
Dans mon carnet vert
Les pessimistes ont souvent tort. Ce qui arrive est bien pire que ce qu’ils avaient prévu.
Je suis réactionnaire pour le seul plaisir de ne pas être progressiste à votre façon.
L’autre jour, le ciel était comme une vinaigrette en train de prendre.
Ce qui compte dans le roman, c’est le rythme. Le romancier n’a pas besoin de grande intelligence mais de rythme.
Lorsque quelque chose paraît absurde, illogique, incompréhensible, il faut toujours chercher du côté de l’argent, de la raison financière.
Pour quelqu’un qui mange trop comme moi, l’exercice physique n’est pas profitable car juste après l’effort, j’ai encore plus d’appétit.
L’école a gâché mon enfance, le travail a gâché ma jeunesse. On ne peut pourtant guère éviter l’une et l’autre. Quel dommage d’avoir dû attendre si tard pour en être débarrassé et vivre désormais ma meilleure période.
Si vous rencontrez quelqu’un qui vous dit l’argent, ce n’est pas ce qui compte, ce n’est pas l’important, vous verrez qu’il est d’autant plus sincère qu’il en a beaucoup et qu’il sait donc de quoi il parle.
Il n’y a rien de péjoratif dans la notion d’étranger. Il peut me plaire d’être étranger dans les pays que j’aime et dans ceux que je n’aime pas. Il m’arrive même parfois d’aimer me sentir étranger en mon propre pays.
© Éditions Orage-Lagune-Express (Prairie Journal, volume 2)
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19 avril 2016
Magic Printemps Circus
La nature parle aux amoureux. Pour les autres, elle a quand même sa petite musique.
Les bourgeons déjà là comme si tout ce qui s’était passé avant n’avait jamais existé.
Le vieil amoureux reprend le teint frais mais il est toujours aussi moche à l’intérieur.
C’est un grand romantique, excepté aux heures de repas.
Elle est très tendre quand elle a bien mangé.
Pourquoi les marronniers roses peuvent-ils fendre le cœur?
Le bonheur va vite, le malheur prend son temps.
Au printemps, il entend pousser les fleurs et ça l’empêche d’agir.
Il y a des jours où l’on donnerait n’importe quoi pour avoir un cœur de pierre.
Pour éviter d’être amer, mieux vaut se sucrer le bec.
Rien ne vaut un bon sandwich pour soigner un chagrin d’amour (pendant cinq minutes).
Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’elle avait dû être amoureuse de lui à peu près trois quarts d’heure.
Quand le printemps sent trop le fauve, il se parfume à la violette.
Où est passé le vieux merle ? Hop, remplacé par un œuf !
© Éditions Orage-Lagune-Express 2016
00:31 Publié dans Magic Printemps | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : magic printemps, christian cottet-emard, printemps triste, littérature, brefs, proses brèves, instantanés, carnets, croquis, droits réservés, amoureux, merle, printemps, saison, sandwich, cœur, marronnier rose, violette, fauve, bourgeon, chagrin d'amour, recueil, poésie, humour, traits, circus, magie, prestidigitation, prestidigitateur, magicien, mélancolie, désenchantement