08 juin 2015
Carnet / En images : balade et shopping à Lyon, concert en petite montagne et moment sous les tilleuls
Jeudi dernier à Lyon :
Où trouverai-je un vrai Panama (celui qu'on peut rouler dans sa poche et qui retrouve sa forme dès qu'on s'en recoiffe ?)
Quel macaron choisir ?
Une surprise m'attendait depuis des décennies sur cette fresque lyonnaise :
J'étais si bien rangé que je ne m'étais jamais remarqué !
Et en bonne compagnie avec mon ami écrivain et éditeur (Le Pont du Change), Jean-Jacques Nuel.
Lyon un tantinet Kitsch aux Jacobins ? Pourquoi pas ?
Une belle plante en tous cas.
Concert hier dimanche à Arinthod (petite montagne) : Olivier Leguay (orgue) et Sophie Misslin (flûte)
Après le concert, un moment sous les tilleuls.
Et bientôt l'heure d'allumer un cigare, un Machetero short pyramid du Nicaragua, au milieu des parfums floraux du soir.
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08 mai 2015
Mes promenades photos : Lisbonne Apparitions
Une Ginja de trop et la vision se trouble
Ai-je bien vu ?
La vision d'un instant éternel
La fenêtre qu'on referme comme les paupières
Pour ne plus voir
Contempler pour toujours
Ou surprendre un instant
Pour qui sera la flèche ?
Qu'importe
Du moment que l'eau chante
Et que le regard s'enchante
Photos © Christian Cottet-Emard
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27 janvier 2015
Carnet / Les jours regorgeaient d’images à venir, à cueillir le nez en l’air
La nuit dernière, j’ai dormi sans interruption de 2h30 à 8h, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des années. Cela m’a rappelé les majestueux sommeils de mon adolescence et de mes dix-huit ans. Je me sentais littéralement plonger dans le repos sans la moindre inquiétude du lendemain.
Une nuit, après une fête chez des amis et connaissances de cette époque, je me suis endormi torse nu dans un hamac. Le lendemain lorsque j’ai émergé, j’avais le dos entièrement marqué par le maillage du hamac. Cela n’avait aucune importance car une belle journée de début d’été commençait. Les jours regorgeaient d’images à venir, à cueillir le nez en l’air.
Lisbonne, septembre 2014 (photo © Christian Cottet-Emard)
J’ignore pourquoi ce moment me revient à l’esprit des décennies plus tard, en particulier ce soir en voyant ployer de nouveau mes frênes sous le poids de cette neige incessante. Jusqu’à l’heure où j’écris ces lignes, c’était plutôt de la poudreuse mais maintenant, le vent a tourné et ce sont désormais de gros flocons qui dansent autour de l’ampoule de l’éclairage public.
Hier et aujourd’hui, je me suis autorisé quelques verres de Lagavulin à l’apéritif, histoire de me réchauffer un peu le physique et le mental.
Des poèmes essaient de s’organiser dans ma tête mais leur moment n’est pas venu. Il ne faut rien forcer, juste attendre que ces mots et ses images passent par moi et en sortent dans l’ordre qui leur plaira. J’ai mis longtemps à comprendre que cela fonctionnait ainsi, trop longtemps sans doute, mais comme dans tous les aspects de ma vie, je suis allé à mon rythme car je suis incapable d’en adopter un autre ou d’accorder le mien à celui des autres. C’est pourquoi je ne peux m’intégrer à aucun projet collectif et encore moins travailler en équipe.
C’est aussi pour cela que l’écriture me convient comme moyen d’expression. Peu de matériel, pas de dépendance à autrui pour des tâches annexes et pas de budgets à engager. L’art du pauvre. Même pas un art d’ailleurs, ce qui satisfait ma totale absence d’ambition sociale, inversement proportionnelle à ma véritable ambition, la plus difficile à réaliser, celle de se créer soi-même en compagnie de personnes bienveillantes dans un monde lisible. Tout un programme, même pour un type de cinquante-cinq balais !
02:36 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, écriture de soi, autobiographie, blog littéraire de christian cottet-emard, adolescence, sommeil, hamac, repos, rêverie, fête, jour, nuit, vie, images, lisbonne, portugal, europe, rossio, poème, poésie, écriture, littérature, art, neige, flocons, lagavulin