16 juin 2024
« Je suis toujours autobiographique, même si je me mets à raconter la vie d’un poisson. » (Federico Fellini)
Prairie journal (Carnets 2006-2016), 437 pages.
Sur un sentier recouvert (Carnets 2016-2023), 500 pages.
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, mes livres sont en vente à la librairie Buffet et au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax. Ils sont aussi disponibles au prêt à la médiathèque municipale d'Oyonnax, centre culturel Aragon.
On peut aussi se les procurer en vente par correspondance sur Amazon ou en m'envoyant un mail : contact.ccottetemard@yahoo.fr
00:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture autobiographique, récit, blog littéraire de christian cottet-emard, culture occidentale, individualité, individu unique et irremplaçable, fiction, narration, écriture, occident, autofiction, prairie journal, sur un sentier recouvert, orage-lagune-express, librairie buffet oyonnax, médiathèque municipale oyonnax
29 mai 2024
Retour de mon personnage, l'enseigne de vaisseau Mhorn, dans un de mes romans en cours d'écriture.
Photo Christian Cottet-Emard, Lisbonne, 2024.
Dans leur trentaine, Mhorn et le Bernois avaient aimé la même femme, une mésaventure banale qui avait failli tout aussi banalement détruire leur amitié. Lasse de cette rivalité qu’elle jugeait archaïque, machiste et petite bourgeoise, Elina avait résolu le problème en partant avec quelqu’un d’autre. L’amitié s’en était ainsi trouvée préservée mais avaient-ils gagné au change ?
Ils avaient pris leurs distances au gré de leurs activités professionnelles, le Bernois dans la brocante et Mhorn dans la marine marchande pendant quelques années durant lesquelles son caractère rugueux et son maintien un peu rigide lui avait valu le surnom ironique d’enseigne de vaisseau. Il avait beau s’être ingénié à échapper au service militaire, ce surnom l’avait poursuivi au point que la plupart de ses anciens collègues et compagnons de boisson l’appelaient toujours l’enseigne de vaisseau Mhorn quand ils parlaient de lui, et plus familièrement l’enseigne quand ils le rencontraient.
Maintenant, Mhorn repensait aux souffrances endurées à cause de cet amour raté. Ces tourments avaient atteint leur paroxysme le jour où quelques affaires douteuses lui avaient amené dans les mains son Makarov en parfait état de fonctionnement pour une arme aussi ancienne. Après l’avoir démonté, nettoyé et entretenu, il l’avait essayé en tirant sur des plaques de tôles dans une décharge sauvage. Les impacts donnaient une idée du résultat sur un corps humain et il s’était dit qu’il pourrait toujours s’en servir pour se brûler la cervelle s’il venait à souffrir encore plus mais au même instant, il eut honte de cette idée ridicule.
Curieusement, le fait de porter en permanence cette arme sur lui avait émoussé son chagrin, même si la blessure n’était pas cicatrisée, comme si au milieu d’une partie de carte lugubre où il perdait tout le temps, il avait un peu repris la main.
Photo Christian Cottet-Emard, Lisbonne, 2024.
La première apparition de l'enseigne de vaisseau Mhorn se trouve dans mon livre Le grand variable publié en feuilleton dans les n°9, 10 et 11 de la revue Salmigondis et en volume chez Éditinter en 2002 puis en réédition sous le label Orage-Lagune-Express en 2021. Il fait aussi une entrée furtive dans ma nouvelle intitulée L'auteur intégrée à mon recueil Trois figures du Malin paru en 2004 sous le même label.
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, la nouvelle édition illustrée, revue et commentée du Grand variable est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax. Elle peut aussi être demandée à la librairie Buffet d'Oyonnax qui sera approvisionnée dans un délai de deux jours. Cette édition est en outre disponible au prêt à la médiathèque municipale d'Oyonnax, centre culturel Aragon.
18:41 Publié dans Atelier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, chantier, écriture, fiction, enseigne de vaisseau mhorn, christian cottet-emard, blog littéraire de christian cottet-emard, lune de citron, preben mhorn, marius le bernois, elina, makarov, l'auteur, trois figures du malin, le grand variable, éditinter, orage-lagune-express, revue salmigondis
10 février 2024
La corvée de la relecture,
le moment de la nuit où l'auteur en vient à détester (provisoirement) ses propres livres. Heureusement, Linette m'encourage, certes à sa manière, à la chasse aux coquilles.
15:52 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : relecture, coquilles, livres, écriture, corrections, blog littéraire de christian cottet-emard