29 septembre 2021
Dans la presse :
« Le passe sanitaire est un moyen extrajuduciaire de désactiver socialement les gens » .
(Guillaume Zambrano, maître de conférences en droit privé à l'université de Nîmes)
Entretien à lire ici.
00:23 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, santé, droit, société, démocratie, libertés fondamentales, liberté
11 septembre 2021
Pourquoi j'ai modifié la fin de mon GRAND VARIABLE dans la nouvelle édition
Samia, l'un des personnages du Grand variable (dessin de Frédéric Guénot)
Pour cette nouvelle édition du Grand variable, j'ai légèrement modifié la fin, le centième épisode dont le sens risquait aujourd'hui de porter à confusion.
Pour m'en expliquer, je dois préciser que beaucoup n'ont vu dans ce livre qu'un récit onirique, une sorte de fantaisie, alors que l'ouvrage ne néglige pas, en filigrane, quelques thèmes de société concrets. Par exemple, les personnages vivent en retrait d'un monde dont l'évolution ne leur convient pas.
Ils s'insurgent à leur manière contre les dérives les plus absurdes du travail, l'embrigadement collectif, l'enlaidissement de l'environnement, le mensonge politique, les idéologies faussement progressistes et la langue de bois de la communication.
Je ne vais pas jusqu'à qualifier le Grand variable d'œuvre engagée car j'ai une trop piètre opinion de ce genre de littérature qui produit rarement de bons textes. Cependant, contrairement aux apparences, ce livre n'est pas hors-sol et la fin, ce centième chapitre que j'ai modifié, en témoigne.
Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une modification mais d'une précision, d’une actualisation. Dans les premières éditions, l'épilogue du Grand variable évoquait les dangers des conséquences de l'injustice sociale sans appeler pour autant au désordre.
C'est toujours le cas dans cette nouvelle édition mais avec une dimension supplémentaire, l'urgence de porter l'étendard d'un renouveau occidental indissociable de la défense de notre monde ancien mais toujours renaissant. De ce combat de civilisation qui passe aujourd'hui au premier plan en Occident, dépendent tous les autres.
Version de la nouvelle édition (2021) :
Survint une nouvelle saison. Elle ne ressemblait à aucune autre. Des foules anonymes rejoignirent les solitudes que j’arpentais, des cohortes de splendides impatients réconciliés avec leur monde ancien mais toujours renaissant. Les grandes fleurs qui me nourrissaient exhalèrent une odeur d'orage. Pour qui en verrait l’accomplissement, c’était une belle saison qui commençait dans la fureur et dans la joie. Pour qui en verrait le lendemain, c’était un jour flamboyant.
Version de l'ancienne édition (2002) :
Survint une nouvelle saison. Elle ne ressemblait à aucune autre. Des foules anonymes rejoignirent les solitudes que j’arpentais, des cohortes de splendides impatients peu enclins au pardon. Les grandes fleurs qui me nourrissaient exhalèrent une odeur de sang. Pour qui en verrait l’accomplissement, c’était une belle saison qui commençait dans la fureur et dans la joie. Pour qui en verrait le lendemain, c’était un jour flamboyant.
Informations :
- Broché : 168 pages
- ISBN-13 : 979-8452583851
- Poids de l'article : 245 g
- Dimensions : 12.7 x 1.07 x 20.32 cm
- Prix : 12,66 €
Informations :
Commandes :
00:37 Publié dans Atelier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le grand variable, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, aventures contemporaines, récit, littérature, fiction, prose, édition, publication, blog littéraire de christian cottet-emard, nouvelle édition, modification, samia, personnage
06 septembre 2021
Carnet / Naufrage
Il m’a fallu atteindre mon âge pour voir ça : la gauche mécontente parce qu’il y a des manifestations populaires ! Cerise sur le gâteau, j’ai lu hier sur le blog d’une auteure négligeable sur le plan littéraire mais intéressante d’un point de vue sociologique que cette dame se plaignait d’entendre « brailler les manifestants anti-pass sanitaire sous ses fenêtres » . « Brailler » , tel est bien le verbe qu’elle emploie.
Pour ma part, cela fait cinquante ans que j’entends brailler les porteurs de pancartes de cette gauche et de ses variants les plus farfelus sous l’action desquels elle finit en eau de bobo et qui fait la ronde au seuil des mairies et des préfectures pour pratiquer l’indignation sélective.
Hier, c’étaient les bourgeois qui s'offusquaient d’entendre brailler les manifestants, aujourd’hui, ce sont les vieux gauchos ! Ils sont si occupés à leur peur de mourir qu’ils ne voient même plus qu’on a créé à leur nez et à leur barbe des citoyens de seconde zone. Ce qui était le cauchemar de leur jeunesse est l’idéal de leur vieillesse. Pouah !
01:29 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : carnet, note, journal, chronique, billet, humeur, politique, gauche, bobos, manifestation, cortège, blog littéraire de christian cottet-emard, situation sanitaire, pandémie, christian cottet-emard, nouvelles du front, france, maladie, décadence, trahison, pouah !