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10 octobre 2018

Je volais je le jure, Didier Pobel, couverture de Chiara Fedele, éditions Bulles de savon, 89 p., 14 €.

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C’est bien connu, pour mieux voir le monde, rien de mieux que de prendre de la hauteur et d’essayer de changer de regard. Grég, le jeune lycéen tout frais amoureux de Je volais je le jure en est instinctivement conscient et n’y va pas par quatre chemins, certes un peu à son corps défendant. Un beau matin, le voilà transformé en oiseau, direction un bout de ciel par la fenêtre entrebâillée.

Plus rêveur et moins rustique que Nils Holgersson, le jeune garçon rétréci de Selma Lagerlöf qui se fait embarquer sur le dos d’un jars et s’envole ainsi contre son gré au-dessus de la Suède et de ses légendes, Grég vole de ses propres ailes au-dessus de son monde familier dont il n’ignore pas les angoisses et les menaces mais dont il sait aussi célébrer la beauté et l’espoir.

Vous me direz, c’est bien joli de se métamorphoser en oiseau pour changer d’angle de vue mais ce n’est pas à la portée de tout le monde ! Eh bien si. Il suffit de faire comme Grég. Son secret est très simple, il écoute de la musique et il lit, une excellente méthode pour s’élever.

« Un livre, un poème, une chanson peuvent-ils arracher quelqu’un du sol, l’emmener ailleurs ? » écrit Didier Pobel qui a évidemment quelque chose en lui du jeune Grég. On connaît la réponse mais il est bon de lire cette jolie fable pour en rester persuadé les jours de vent froid et de lourds nuages.

Rappel : chez le même éditeur et dans la même veine stylistique, Maman aime danser, à propos de l’attentat du Bataclan.

 

08 octobre 2018

Concert : Olivier Leguay joue Louis Couperin à l'Atelier Jacki Maréchal à Oyonnax

Le samedi 13 octobre à 20h30 Olivier LEGUAY donnera un concert de clavecin dans l'ATELIER de Jacki Marechal 3 rue Brunet à Oyonnax.
Vous pourrez entendre la suite des œuvres pour clavecin de Louis Couperin.
Entrée libre.

YOUTUBE.COM
 
Louis Couperin par Olivier LEGUAY Oeuvres pour clavecin
 

03 octobre 2018

Carnet / Chandernagor

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Puisque j’étais le choriste à la voix la plus aiguë, j’avais été désigné pour chanter aussi les couplets en soliste. Depuis cinquante ans, je suis hanté par cette musique, en particulier en automne, saison à laquelle mon esprit a associé ce souvenir musical.

Après de nombreuses recherches infructueuses auprès de quelques camarades de classe, j’ai fini par trouver aujourd’hui sur internet d’où venait cette chanson. Elle constituait la bande originale signée par le compositeur Georges Garvarentz d’un feuilleton télévisé de 1967 destiné aux enfants et intitulé Signé alouette.

N’ayant jamais vu un épisode de cette série, cette chanson que je chantais sans en comprendre les paroles (pas plus aujourd’hui d’ailleurs) me raconte une autre histoire, celle d’un de mes rares bons moments à l’école, l’heure de chant qui avait parfois lieu dans la cour de récréation sous le marronnier.