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24 décembre 2017

Mon poème du quatrième dimanche de l’Avent et de la veille de Noël

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La patience et les rêves passent sous la lanterne

 

L’hellébore noir attend l’hiver près des futaies pour devenir la rose de Noël

 

Près de l’autel la flamme de la bougie attend la nuit pour ouvrir l’ombre comme un livre

 

Nées l’une et l’autre de lointains obscurs elles regardent très haut vers les voûtes où se dissipent les effluves de la forêt et de l’encens

 

Et c’est à l’heure la plus sombre où elles vacillent que le vieux monde va s’éclairer et rajeunir

 

Photo : la lanterne de ma maison devant les arbres enneigés (Photo Christian Cottet-Emard)

 

21 décembre 2017

Le nouveau site des éditions Germes de barbarie

À découvrir ici.

 

10 décembre 2017

Mon poème du deuxième dimanche de l’Avent

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I

L’étoile

Trois rois se troubleront d’une nouvelle étoile mais seront rassurés

Ils s’en iront vers celui qui viendra pour naître habiter le logis des humains puis revenir en gloire à la fin des temps

Une mangeoire sera le Berceau

 

II

La couronne

D’épicéa et de laurier

Sertie de pommes de pin de houx et de gui

Elle luira dans la nuit de quatre petites flammes

Telle est la seule couronne dont chacun peut rêver 

 

III

La veille

Le cœur du passereau ralentit dans la plus longue nuit

Il attend lui aussi l’avènement du jour

Dehors tout brille si froidement

Mais le balancier de l’horloge est toujours régulier

Le temps existe encore

 

IV

La crèche

Il fallait au plus grand mystère la plus humble demeure

Même pas une maison à peine une cabane

Un simple abri pour tous les lendemains du monde

 

Photo : veilleuses à la basilique de Fourvière (photo Christian Cottet-Emard)