11 novembre 2025
L'escroquerie de la guerre
Plus jamais ça ! et pourtant, vingt ans après...
Ce qui se passe encore aujourd'hui prouve que rien n'a changé au vingt-et-unième siècle et que tout le monde risque encore de se faire avoir au nom du sacrifice, du patriotisme et de l'héroïsme, ces mots vidés de leur sens par les gouvernants et les boutiquiers de la guerre que nous voyons tous les jours à la télévision aujourd'hui.
15:13 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : guerre, commémoration, maurice genevoix, témoignage, 11 novembre
11 novembre 2024
11 novembre
Cet objet ne date pas de la première guerre mondiale mais de la deuxième, ce qui revient au même quand on se le prend en pleine figure.
Photos : éclat d'une bombe de la seconde guerre mondiale retrouvé sur le toit de la maison de ma famille après un bombardement.
Sur le détail de la photo, on arrive à distinguer, en zoomant, un nombre, sans doute un numéro de fabrication ou de série. L'industrie est méticuleuse, y compris l'industrie de la mort.
10:00 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : guerre, bombe, commémoration, industrie de la mort, industrie
11 novembre 2022
Carnet / Du 11 novembre
Les commémorations sont nécessaires mais il faut hélas bien reconnaître qu'elles tournent de plus en plus en kermesses alors qu'elles devraient être des jours de deuil pour nous rappeler et surtout rappeler aux jeunes générations que les guerres, même celles qu'on dit « justes » sont de terribles escroqueries pour les peuples.
Un jour ou l'autre, après le massacre, les gouvernants négocient (parce qu'il n'y a tout simplement pas moyen de faire autrement) et ils boivent du champagne entre eux pendant que les simples soldats et les familles ont tout perdu.
Lors des commémorations, l'accent est hélas surtout mis sur l'héroïsme, ce qui contribue à légitimer la guerre et, d'une certaine manière, à trahir la mémoire des pauvres gens qui ont été embarqués dans cette lugubre absurdité et qui n'avaient ni désir ni vocation à devenir des héros malgré eux.
Cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas de comportements héroïques, notamment dans la solidarité et le secours mutuel de citoyens arrachés à leur famille et à leurs pays natal et jetés dans le chaos, mais il importe cependant de bien faire la différence entre ce type d'héroïsme et celui des têtes brûlées qui ne deviennent des héros (s'ils en réchappent) que par de rares coups de chance. La valorisation de cet héroïsme-là relève de la propagande belliciste et de l'imagerie militaire, non de la mémoire.
Sur ce point, on le voit encore aujourd'hui dans l'actualité, rien n'a changé dans la manière qu'ont les autorités gouvernementales de tous pays et de tous bords de considérer et pire encore de promouvoir la guerre quand cela sert leurs intérêts purement matériels.
Se trouver embarquer dans une guerre, c'est être là au mauvais endroit au mauvais moment, lorsque, comme disait René Char à ce sujet, la vie d'un homme peut être bue comme un verre d'eau.
Autres réflexions sur le 11 novembre : ici et là
14:15 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 11 novembre, littérature, viry, jura, franche comté, oyonnax, ain, rhône-alpes, france, europe, commémoration, sdf, ordre établi, nouveau conformisme, engagement, vie privée, paix, sécurité, paix sociale, occident, individu, notion d'individu, anatole france, 14-18, première guerre mondiale, blog littéraire de christian cottet-emard, prairie journal, carnets, éditions orage lagune express




























