16 décembre 2018
Mon poème du troisième dimanche de l'Avent
(Gaudete)
Les cloches
De ma prairie comme d’un îlot je vois l’église de mon village croiser dans le flot des nuées
Le clocher est le mât dans les jours calmes ou de tempête
Et voici dans la brise ou le vent l’alerte joyeuse des cloches
Celle du hameau dans la forêt où l’ombre tremble autour d’un cierge
Aussi le carillon des grandes villes qui pétillent en attente de la Fête
Et pour les temps de gloire Grand Solemnel de Notre-Dame et Campanone de Saint-Pierre
Photo : Cloches à Porto (photo Christian Cottet-Emard)
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17 décembre 2017
Esquisse pour mon poème du troisième dimanche de l'Avent
Les cloches
De ma prairie comme d’un îlot je vois l’église de mon village croiser dans le flot des nuées
Le clocher est le mât dans les jours calmes ou de tempête
Et voici dans la brise ou le vent l’alerte joyeuse des cloches
Celle du hameau dans la forêt où l’ombre tremble autour d’un cierge
Aussi le carillon des grandes villes qui pétillent en attente de la Fête
Et pour les temps de gloire Grand Solemnel de Notre-Dame et Campanone de Saint-Pierre
Photo : Cloches à Porto (photo Christian Cottet-Emard)
01:27 Publié dans Estime-toi heureux, Occident | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : estime-toi heureux, occident, culture chrétienne, blog littéraire de christian cottet-emard, poèmes d'inspiration chrétienne, avent, période de l'avent, noël, cloches, village, église, chapelle, clocher, forêt, campagne, grande ville, carillon, fêtes chrétiennes, grand solemnel, notre-dame de paris, campanone, basilique saint-pierre du vatican, rome, italie, portugal
16 novembre 2017
Carnet de voyage / Novello
L’élégance italienne pétille jusque dans le vin. En France, nous avons le vin prolétaire ou bourgeois, rarement aristocratique. En Italie, c’est la convivialité qui prévaut et qui réunit le plus souvent autour d’un seul verre les trois adjectifs que je viens d’enchaîner à propos de la dégustation à la française.
J’en veux pour exemple ces bars à vin dont les italiens ont le secret, notamment ceux de Venise où mon séjour d’automne 2004 s’était prolongé peu après la date à bien des égards fatidique du beaujolais nouveau. Une journée de promenade, avec un seul arrêt panini dans un minuscule café familial à deux pas de la librairie française, ne pouvait annoncer une soirée au régime sec, surtout dans une ville où la conduite en état d’ivresse est impossible à moins de piloter un bateau.
Parti le matin des Zattere (un voyageur un peu expérimenté sait que c’est le plus bel endroit de l’univers, écrit Philippe Sollers dans son Dictionnaire amoureux de Venise), je me retrouvai maintenant, à la nuit tombée, à mon point de départ, avec derrière moi, un arbre incongru et un grand navire à quai, le Berlin, et un peu plus loin à ma gauche l’entrée baignée d’un halo de néon du Billa local, les vénitiens ayant besoin comme vous et moi d’une supérette où s’approvisionner, même au coeur du délire architectural des palais et des clochers, en conserves, fruits et légumes, huile, vinaigre, pâtes et autres denrées quotidiennes et ustensiles divers aussi indispensables à la vie humaine que la poésie et les arts. Au rayon des boissons, je trouvai même du beaujolais nouveau auquel je choisis de préférer le primeur italien laconiquement étiqueté Novello. (J’ai séché les bouteilles à peine revenu dans mes montagnes et je garde un bon souvenir de ce petit nouveau dont le flacon ne cherchait en aucune façon à se prévaloir de bien étranges accointances avec je ne sais quelles framboises ou bananes).
Je passai déposer mes emplettes à mon hôtel tout proche pour repartir aussi sec, c’est bien le mot, à l’abordage de ces petits vaisseaux naviguant dans la joyeuse soirée vénitienne que sont les bars à vin où les risques de tangage ne concernent pas le navire mais les passagers. Une fois franchie l’écluse des premiers gorgeons accompagnés de cicchetti, on se souviendra sans en faire une obsession des quais et des ponts vers lesquels refluent presque toujours une ou deux vaguelettes de buveurs naturellement portés, le verre à la main, à l’extérieur du très exigu théâtre des opérations de bonne bouche.
Il serait en effet dommage, après avoir commencé en beauté en s’hydratant les intérieurs de finir tout mouillé à l’extérieur à cause d’un malencontreux plongeon dans le canal, ce qui soit dit en passant, signe le touriste en goguette ou pire encore, le goulu qui ne sait pas boire.
(Extrait de mon carnet de voyage en Italie, © Éditions Orage-Lagune-Express)
Photos : image verre et bouteille empruntée ici.
Navire le Berlin à quai sur les zattere ce beau soir de novembre 2004 (photo Christian Cottet-Emard)
Léger tangage sur un petit pont vénitien assez près d'un bar (photo Christian Cottet-Emard)
18:05 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet de voyage, italie, venise, vin nouveau, novello, beaujolais, billa, zattere, lagune vénitienne, promenade, blog littéraire de christian cottet-emard, bar à vin, cicchetti, voyage en italie, carnet, note, journal, christian cottet-emard, élégance italienne, philippe sollers, éditions orage-lagune-express, navire le berlin, quai, automne à venise, novembre à venise