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08 mai 2010

Tu écris toujours ? (éditions Le Pont du Change)

Ici, mon rendez-vous lyonnais du mercredi 12 mai

Vient de paraître :

Tu écris toujours ?

Manuel de survie à l’usage de l’auteur

et de son entourage

de Christian Cottet-Emard

 

« En société, votre écrivain jette un froid en plein repas de communion en déclarant que le retour des religions va provoquer une guerre nucléaire et que, pour cette raison, il aurait mieux valu ne pas faire d'enfants : ne vous inquiétez pas. La situation internationale n'est pas plus tendue que d'habitude et votre écrivain a simplement dû se faire refuser un manuscrit.

Votre écrivain est infernal et vous ne savez plus comment vous y prendre avec lui : avez-vous pensé à vous équiper d'un cochon d'Inde ? En observant attentivement ce petit rongeur, vous verrez que votre écrivain et lui ont beaucoup de points communs... »

Dans ce manuel riche de nombreux autres conseils du même tonneau, tout auteur (professionnel, débutant ou amateur) et toute personne de son entourage pourront puiser pour mener une vie meilleure, en totale harmonie (enfin, en principe...)

Avec une lucidité caustique, Christian Cottet-Emard livre une chronique drôle et décapante de la condition d'auteur.

Un extrait gratuit (3 chroniques) sous forme numérique a été mis en ligne sur la plateforme Feedbooks : Tu écris toujours ? (extraits)

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Né le 24 novembre 1959 à Montréal dans l'Ain, Christian Cottet-Emard doit patienter quinze ans avant de fumer son premier cigare.

Il aime s'absenter, en pensée et en forêt.5342_20100415172730_christian_cottetemard72.jpg

Auteur de poèmes, d'essais, de romans (dont Le Club des pantouflards, éditions Nykta, collection Petite Nuit, 2006) et de nouvelles, il est membre du comité de lecture de la revue Le Croquant depuis sa création en 1987 et collabore au Magazine des Livres, bimestriel dans lequel de nombreux épisodes de Tu écris toujours ? ont paru en feuilleton. Il a obtenu une bourse d'écriture du Centre national du livre en 2006.

 

Un recueil de 96 pages, format 11 x 18 cm. 13 € port compris. ISBN 978-2-9534259-1-8

En vente aux éditions Le Pont du Change, 161 rue Paul Bert, 69003 Lyon

et, pour les oyonnaxiens, à la Maison de la presse et à la librairie Buffet.

BON DE COMMANDE

19 mars 2010

LE MAGAZINE DES LIVRES n°23 (mars-avril 2010)

En kiosques

Dans ce numéro, la suite de mon feuilleton Tu écris toujours ? (conseils à ceux qui croient pouvoir aider un écrivain en difficulté)

Sommaire :
1103888499.jpgSynopsis] Les derniers du Culte par Eli Flory
Digressions] Lectures par Joseph Vebret
DOSSIER
Tu ne plagieras pas ton voisin par Eli Flory
RENCONTRE
Bernard-Henri Lévy sans masque par Joseph Vebret

CARTE BLANCHE À…
Fred Vargas. Sur le chemin

Aparté] Conseils à ceux qui croient pouvoir aider un écrivain en difficulté par Christian Cottet-Emard

RENCONTRE
Richard Millet : « Je défends la littérature » par Joseph Vebret

Une vie d’Écrivain
Jean d’Ormesson. Le bonheur d’écrire par Thierry Richard
Lire la musique] Rap et minimalisme par Guy Darol
ENTRETIEN
Gilles Heuré. À la rencontre de Paul Valéry par Joseph Vebret
Chemin faisant] Morceaux d’Amérique par Pierre Ducrozet
ENTRETIEN
Jean-Bernard Pouy. Le retour du Poulpe par Pierre Gillieth
CLASSIQUE
Alexandre Dumas. Cherchez le « nègre » par Frédéric Saenen
Les livres que vous n’avez pas lus] La face cachée de Cocteau par Bertrand du Chambon
Perdu de vue
Henri Béraud, un demi-siècle plus tard par Francis Bergeron
DOCUMENTS
Inédits : Bernard Frank en VO par Annick Geille
IDÉES
Pierre Leroux, un théoricien oublié, un philosophe négligé
par Jean-François Foulon
Économie du livre] Pasionarias de la librairie par Christophe Rioux
Les mains dans les poches] Dispersion par Anthony Dufraisse
LE CAHIER DES LIVRES
Focus, Romans, Documents, Théâtre, Musique, Revues, BD, En vrac
Musique & littératures] Le bonheur tranquille de Clarika par Jean-Daniel Belfond
Cinéma & littératures] Un Dumas caricatural par Anne-Sophie Demonchy
Relecture] L’Éternel mari de Dostoïevski par Stéphanie Hochet
Poésies] Petit tour de table par Gwen Garnier-Duguy
BONNES FEUILLES
La sélection d’Annick Geille
L’horizon, Patrick Modiano
Dans la cathédrale, Christian Oster
Les carnets d’Alexandra, Dominique Simon
L’écuyer mirobolant, Jérôme Garcin
Petit papa Noël, François Cérésa
Le conflit, Élisabeth Badinter
Quelques auteurs marquants
par Annick Geille
Il était une fois l’Auteur…] L’Auteur participe à un salon (suite et fin) par Emmanuelle Allibert
Visages d’écrivains] Bernard Frank par Louis Monier

Avec : Emmanuelle Allibert, Marc Alpozzo, Bartleby, Stéphane Beau, Jean-Daniel Belfond, Francis Bergeron, Brigit Bontour, Arnaud Bordes, Adeline Bronner, Christian Cottet-Emard, Pierre Cormary, Guy Darol, Anne-Sophie Demonchy, Stéphanie des Horts, Bertrand du Chambon, Pierre Ducrozet, Anthony Dufraisse, Eli Flory, Jean-François Foulon, Gwen Garnier-Duguy, Annick Geille, Pierre Gillieth, Christophe Henning, Stéphanie Hochet, Christophe Mory, Jean-Jacques Nuel, Olivier Philipponnat, Thierry Richard, Christophe Rioux, Frédéric Saenen, Cécile Thomas, Marc Villemain, Carole Zalberg.
Photos : Louis Monier / Couverture : François Bouchon.
Illustrations : Miège et Innocent.
Coordination : Delphine Gay.

25 février 2010

Des salons et résidences

Retrouvant le MacBook après une brève escapade en forêt, j'ouvre un mail de relance à la suite d’une « invitation » à participer (bénévolement, cela va sans dire) à diverses rencontres autour du livre ainsi qu’à un salon qui avait déjà eu lieu l’an dernier. Sans en être, j’avais suivi attentivement la couverture de presse déplorable de cet événement, ce qui aujourd’hui encore me laisse perplexe sur les bénéfices que les auteurs ainsi « invités » peuvent espérer d’une telle initiative.

Je ne parle pas, dans le même ordre d’idée, de ces résidences d’auteurs qui s’ouvrent un peu partout de nos jours et à propos desquelles j’avais ironisé sur ce blog et dans Le Magazine des Livres. À l’époque où l’idée de participer à une de ces résidences m’avait effleuré, j’avais découvert, liste en mains, que la plupart étaient complètement en rupture avec le projet d’origine qui consiste à loger un écrivain et à le rémunérer sur une durée déterminée pour l’aider à apporter le point final à un livre. De nos jours, ce type de résidence devient très rare et l’on demande désormais à l’auteur de fournir (sans le salaire correspondant) un travail d’animation (interventions en milieux scolaire, pénitentiaire, organisation d’ateliers d’écriture et, dans le meilleur des cas, rédaction de textes destinés à valoriser un terroir, une tradition et que sais-je encore...) D’après ce que j’ai pu lire de telles productions, je pense que la littérature n’y gagne rien. De plus, un écrivain n’est ni un animateur social, ni un éducateur de quartier ni un agent du patrimoine. Dans un tel contexte, je considère que la meilleure résidence d’auteur est ma maison.