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13 avril 2015

6ème festival Chromatica ce week-end à Oyonnax

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SAMEDI 18 AVRIL À 20H30 : "L'histoire du tango" d'Astor Piazzola, une œuvre phare du répertoire flûte et guitare, ainsi que des œuvres de Lauro, Albeniz, Machado et Nazareth avec Sophie Misslin flûte traversière.

DIMANCHE 19 AVRIL À 17H : "Ritratto dell’amore" l'un des concerts royaux de François Couperin et des œuvres de Rameau et Bach, interprétées par Sophie Misslin  dont le public de Chromatica a pu apprécier le talent l'an dernier. Elle jouera sur un traverso et sera accompagnée par Olivier Leguay au clavecin.

—> Le Festival Chromatica 2015 aura lieu dans les ateliers de l'artiste plasticien Jacki Maréchal, 3 rue Brunet à Oyonnax à côté du Parc René Nicod.
Une libre participation aux frais sera demandée à l'entrée.
Réservations : leomarechal2010@yahoo.fr
06 18 78 74 02

 

Le programme :

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08 avril 2015

Chromatica 2015 : samedi 18 et dimanche 19 avril à Oyonnax

 

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Libre participation aux frais demandée à l'entrée.

24 mai 2014

Carnet / Sous le ciel bas

Samedi dernier j’ai de nouveau écouté en concert privé (chez Olivier Leguay et dans son interprétation) les œuvres pour piano du compositeur américain Morton Feldman que j’avais découvertes il y a quelques semaines lors d’une soirée entre amis et mélomanes, notamment  Palais de Mari qui est revenu aujourd’hui me trotter dans la tête alors que je regardais mes frênes battre leur record de lenteur pour pousser leurs nouvelles feuilles.

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Cette année, toute la végétation est très en retard. Les lilas sont en train de passer et les pivoines encore en boutons contrairement aux iris en majesté pour me rappeler que nous sommes fin mai dans ce déprimant premier semestre.

Ce vendredi soir, après de violentes douleurs à la nuque heureusement enrayées par l'efferalgan (que deviendrais-je sans ce médicament ?) je suis sorti fumer un cigare dehors. La nuit permet d’oublier le ciel bas. Les derniers parfums des lilas mêlés aux stridulations des grillons redonnent un peu de baume au cœur dans cette interminable et affreuse grisaille jurassienne.

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Il me faudrait sans doute prendre des leçons d’énergie vitale auprès de poètes tels que Georges-Emmanuel Clancier. Le voir et l’entendre parler tranquillement et en apparence sereinement à cent ans de la force de la poésie sur le plateau de l’émission La Grande librairie que j’ai regardée ce soir sur mon ordinateur devrait m’encourager à remonter la pente ou, du moins, à m’en tenir avec plus de rigueur et de confiance en moi à mes propres chantiers littéraires.

Mais je ne suis pas certain qu’il soit judicieux, quand on est comme moi un homme gouverné par le doute, le scepticisme, la méfiance et le sentiment permanent de l’absurde, qu’il soit judicieux dis-je, de tenter de puiser exemple et forces auprès de tempéraments si différents du mien.

Peut-être au contraire faut-il que j’aie la force de remonter du puits obscur que je suis (re) devenu cette eau rare et fraîche qui semble couler en abondance et en surface chez des personnalités plus actives et sûres d’elles que moi mais dans l’élan desquelles je risquerais de me perdre en me faisant distancer.

Toujours le même problème : se connaître et en tirer les conséquences, identifier ses limites, les accepter et ne pas céder au nouveau conformisme ambiant qui fait croire à qui a envie de le croire qu’il n’existe pas de limites ou que nous pouvons indéfiniment et impunément repousser les nôtres alors qu’elles constituent l’essentiel de ce que nous sommes lors de notre inexplicable et bref passage en ce monde.