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14 septembre 2022

Vient de paraître / Une nouvelle édition de mon recueil de nouvelles Mariage d'automne

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Rendez-vous manqués, erreurs d’aiguillages mais aussi brèves épiphanies, les nouvelles de Mariage d’automne racontent la violence feutrée du sentiment amoureux et son épilogue dans la lumière du soir.

 

Extrait :

Je ne suis pas encore trop inquiète lorsque, toute nue, je me regarde dans la glace. Mes seins tombent un peu mais comme ils sont petits, ce n’est pas disgracieux. Mes épaules sont frêles mais bien dessinées. J’ai encore la taille fine, le ventre assez plat, un homme m’a dit que j’avais un très joli sexe et un autre que je ressemblais à l’actrice Kristin Scott Thomas. Alors pourquoi Édouard n’est-il pas amoureux de moi ? Probablement parce que je suis son amie et, dans une bien moindre mesure, l’amie de sa femme. Rien n’est moins érotique que l’amitié. Les amis n’ont pas de sexe, je suis l’amie d’Édouard, donc je n’ai pas de sexe.

  • ASIN ‏ : ‎ B0BF2LSRVX
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8352502952
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 263 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 13.97 x 1.5 x 21.59 cm
  • 158 pages
  • Renseignements, commandes et demandes de services de presse : ici.
  • Livre également disponible ici.

(Deuxième et nouvelle édition revue par l'auteur)

 

Une lecture de ce livre par Didier Pobel :

« S'il fallait définir - quelle idée, on vous l'accorde - les  nouvelles de Christian Cottet-Emard, ce serait, disons, des traces. Traces de temps,  traces d'amour, traces de vie. Quelque chose comme ces  grands rectangles clairs laissés par les tableaux retirés d'un mur évoqués dans le sixième texte. L'intrigue a toujours la minceur d'un fil. Un barbecue noyé par l'orage sous lequel clapote  la ruine de nos existences.  Les noces  d'une amie où un invité chômeur, pas à sa place, doute de son cadeau. Les manigances d'un étrange couple en Rolls verte. Les retrouvailles entre un vieil écrivain et une femme  dont elle fut jadis brièvement l'amante...
Les protagonistes existent à peine. L'un d'eux s'adonne à la simple  observation de l'air,  un autre se réconforte à la vue d'un forsythia  au bord d'une voie ferrée. Il s'appelle Mhorn. Pas étonnant qu'il  appartienne tout particulièrement à cette morne confrérie de nouveaux nomades exilés  traversant ces proses aux volutes syntaxiques de cigare où affleure une mélancolie acidulée  que ne renieraient ni Henri Calet  ni Jules Laforgue en vadrouille  à la fin du recueil. Un ouvrage  qui, quoique  intitulé  Mariage d'automne,  pourrait bien offrir  toutes les vertus d'une  délicieuse lecture d'été. À l'ombre des nuages lenticulaires.  Ou au bord d'un lac bugiste. Instantanés,  scènes  intimistes. Côté court, Cottet jardin. »

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07 septembre 2022

Vient de paraître / Une nouvelle édition de mes Poèmes du bois de chauffage

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Ces brefs poèmes bricolés à l’air libre sous les frênes autour de ma maison et rafistolés sur un coin de table n’ont pas d’autre ambition que celle de s’assembler en un petit livre au milieu de millions d’autres. Les appeler poèmes est ironique de ma part. Si quelqu’un s’avise de les trouver zen, qu’il sache que je ne suis pas vraiment le genre de type zen. J’ai juste voulu faire peu avec pas grand-chose et je crois que j’ai réussi même si pas mal de gens penseront le contraire. Sans vouloir commander à qui aura la drôle d’idée de lire ces poèmes qui n’en sont pas tout à fait, je voudrais juste suggérer de ne pas trop s’échiner à trouver un message au lieu d’un lézard sous chaque pierre.

(Troisième et nouvelle édition revue par l'auteur)
  • ASIN ‏ : ‎ B0BCS7NLKG
  • Éditeur ‏ : ‎ Orage-Lagune-Express © . Diffusion : Independently published (5 septembre 2022).
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 222 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-8849998275
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 349 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 13.97 x 1.91 x 21.59 cm
  • Renseignements, commandes et demandes de services de presse : ici.
  • Livre également disponible ici.

 

 
 

09 février 2021

Un petit hommage à Balthus

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Romaines

 

En ce jour de grand soleil, mon ombre danse autour de moi, au seuil de la Villa Médicis.

 

Les chaussures des passants sur les marches du grand escalier martèlent un air connu de moi seul.

 

Je laisse mon orchestre intérieur organiser librement cette musique lorsque, dans une éblouissante clarté, mon ombre disparaît dans un envol de jeunes filles qui crient toutes : Balthasar ! Balthasar ! Ohé, Balthasar !

 

Romanas

 

Neste dia à torreira do sol, a minha sombra dança em volta de mim, no limiar  da Villa Medicis.

 

Os sapatos dos transeuntes nos degraus da grande escada martelam uma moda  só conhecida de mim.

 

Deixo a minha orquestra interior organizar livremente esta música quando, numa claridade deslumbrante, a minha sombra desaparece num levantamento de raparigas  que  gritam  todas juntas : Baltazar ! Baltazar ! Olá, Baltazar !

(Traduction S. M.)