Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14 novembre 2021

Revue INSTINCT NOMADE : ma contribution au numéro Nougaro (en cours de publication)

revue,instinct nomade,bernard deson,claude nougaro,littérature,poésie,chanson,chronique,nougaro la poésie turbulente,histoire de lire et d'écrire,christian cottet-emard,aux grands jours,poèmes,club,blog littéraire de christian cottet-emard,mes collaborations presse,revue littéraire,article,édition,publication,le fleix,dordogne,périgord,aquitaine,sud ouest,france,europe

Un billet : Nougaro, la poésie turbulente.

Un texte : Histoire de lire et d'écrire (en guise de préface à mon recueil Aux grands jours).

Revue Instinct nomade, éditions Germes de barbarie.

...............................

Claude Nougaro, Prisonnier des nuages.

 

 

20 mai 2019

Carnet / Retour sur texte

carnet,note,journal,atelier,réécriture,poèmes,poésie,littérature,recueils,plaquettes,éditions limitées,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,volume,christian cottet-emard,chantier,liberté,publication,retour sur texteC’est à un bien curieux travail que je me livre actuellement : regrouper en une seule édition la plupart des brefs recueils de poèmes publiés de manière confidentielle entre 1992 et 2004. J'ai longtemps hésité à réunir ces ouvrages en un volume aussi longtemps après leur première publication.

Le principal problème d'une telle entreprise est de savoir s'il faut corriger voire réécrire ou tout laisser en l'état d'origine. J'ai choisi la première option car la plupart de ces textes ont été écrits dans une période de ma vie empoisonnée par les servitudes professionnelles et marquée par des difficultés, de l’incertitude et une exaltation parfois préjudiciable à la précision de la forme. Je ne pense pas que les modifications apportées et la suppression de quelques textes nuisent à l'expression de l'élan vital qui s'exprime dans ces différents ensembles.

La reprise de chaque recueil revu et corrigé s’organise en sections dont chacune est introduite par une petite préface. Le volume comporte une annexe composée de notes succinctes, de quelques poèmes traduits et éventuellement de variantes. Il ne s’agit pas de renier ce que j’ai écrit et publié lors de cette période mais d’élaguer et d’ordonner ce qui partait parfois en herbes folles.

Le chantier est bien sûr plus compliqué que prévu mais dans les moments où je doute de son intérêt, je me rappelle la chance que j’ai de pouvoir me consacrer à une entreprise que personne n’attend et qui n’a pas d’obligation de résultat, un luxe et un privilège constitutifs de mon rapport au monde pour moi qui ne croit pas à la liberté mais seulement aux libertés.

Image : un de mes manuscrits.

 

11 avril 2019

Un vieux texte

En feuilletant mon premier recueil publié en 1979, je me suis arrêté sur ce vieux texte écrit voici tout juste quarante ans !

demi-songes,plaquette,recueil,paragraphes littéraires de paris,premier recueil,petit déjeuner,1979,année de mes vingt ans,année 1979,bol,café,cafetière italienne,batterie de cuisine,matin,nuits blanches,espoirs,reflets,noctambules,édition,publication,livre,poèmes,poésie,poème en prose,première publication,débuts en écriture,débuts littéraires

Après le petit déjeuner, il vaut toujours mieux rincer abondamment le bol dans lequel tous les espoirs du matin miroitent, surtout si l’on est coutumier des nuits blanches.

Ces reflets mordorés qui clapotent dans le café au lait sont en effet tenaces et leur accumulation laisse tout au long du jour, si l’on n’y prend garde, un souvenir amer et vague, une nostalgie poignante à la longue impossible à récurer.

L’imprudent qui oublie volontairement ou pas de s’astreindre à cette détestable mais utile petite besogne se voit vite envahi par toute une batterie de cuisine de rêveries qu’il demeure alors vain de vouloir laver puisque le dépôt quotidien d’illusion vespérale et d’espérance matinale a fini par former une sorte de ciment plus dur et plus scintillant que le diamant le plus pur.

Tout nettoyage tardif reste donc dérisoire et il faut alors accepter l’idée de vivre dans une somptueuse mélancolie, comme le font de nombreux noctambules et de nombreux poètes.