13 mars 2014
Blues du quinqua
Les trois objets du quinquagénaire :
le rétroviseur pour regarder ce qui est déjà loin,
les lunettes pour voir de près
et les jumelles pour voir venir...
22:55 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blues, blues du quinquagénaire, quinquagénaire, lunettes, jumelles, rétroviseur, mélancolie, destin, fatum, blog littéraire de christian cottet-emard, saudade
11 mars 2014
Au printemps, j'entends pousser les fleurs
Au printemps, j'entends pousser les fleurs et ça m'empêche d'agir. Attente et désir aboutissent à l'offrande des haies. Le long du pré courbe l'échine. Inquiétude, séduction. Visite du vent qui se souvient des mers. D'autre issue que nommer quand tout se répète ? L'herbe et la pierre suffisent dans le jour qui s'arrondit car mon temps ne souffre que regard.
(Variante récente d'un texte extrait d'un de mes premiers livres, l'Inventaire des fétiches, © éditions Orage-lagune-Express, 1988).
08:45 Publié dans L'INVENTAIRE des fétiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fleur, printemps, crocus, l'inventaire des fétiches, éditions orage-lagune-express, christian cottet-emard, marge, marginalité, campagne, pré, contemplation, inquiétude, attente, désir, séduction, retrait du monde, entendre pousser les fleurs, blog littéraire de christian cottet-emard, poésie, littérature, photo de crocus, offrande, haie, promenade, rêverie, songe-creux, paresse, fatigue, lassitude, mélancolie, fatalisme, fatum, destin
08 mars 2014
Hystérie collective
Le printemps des poètes, la Fureur de lire, la Ruée vers l’art, la Fête de la musique, les Nuits blanches, la Folle journée de Nantes, etc... Cette hystérie, ces usines à gaz, c’est comme l’enfer, pavé de bonnes intentions, mais à côté de la plaque, juste bon à ce que quelques journaleux se pendent au lustre en se gobergeant du ridicule adjectif « jubilatoire ! » . Des grandes messes destinées à enfumer à « encenser » .
La culture, c’est juste un autre tempo, un autre rythme, une approche lente et individuelle (qui n’exclut pas le partage bien sûr), une pratique au quotidien, une manière de vivre, de prendre le temps de réfléchir loin des effets de meute. On n'est pas au stade, bon sang !
15:02 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hystérie, hystérie collective, meute, printemps des poètes, blog littéraire de christian cottet-emard, stade, folie, encenser, célébration, commémoration, poil à gratter, ruée vers l'art, nuits blanches, folle journée, fête de la musique, moutons de panurge, troupeau, collectif, consensus, politiquement correct, nouveau conformisme, esprit de contradiction, esprit critique, libre arbitre, réfléchir, réflexion, distance, hauteur, prendre de la hauteur