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22 septembre 2006

Nouveau départ vers nulle part

Nouvelle "restructuration" et donc nouveau wagon de "départs" dans le journal que j'ai moi-même quitté voici une quinzaine d'années. On parle de 130 personnes. "Il n'y aura pas de licenciements secs" dit-on en haut lieu. La belle affaire ! J'espère que la jeune journaliste qui m'a récemment tiré le portrait à l'occasion de la parution de mon dernier livre n'est pas concernée par le plan.
À la boulangerie, les gens rouspètent contre leur canard en grève depuis plusieurs jours. Ne réalisent-ils donc pas que désormais, eux-mêmes, leurs enfants et leurs petits-enfants peuvent être frappés du jour au lendemain et que c'est contre eux que la guerre est déclarée ?

20 septembre 2006

Grand poète et pauvre type

Ne jamais oublier cela quand on écrit :

"L'homme qui rêve est un grand poète et quand il se réveille, il redevient un pauvre type."

- Ernesto Sabato -

Note de carnet

À un moment ou à un autre, même pour le plus "classique" des écrivains, se pose ce problème : on n'ose plus employer l'expression ou le mot évidents. À cette prise de conscience, succède presque toujours une période de stérilité plus ou moins longue. Mais il faut en sortir et, après cette nécessaire parenthèse de défiance envers la langue qu'on emploie, reprendre confiance dans les mots, même (et surtout) les plus plats.