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28 mai 2015

Carnet / De l'insomnie et de la saudade

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C’était la même chose dans le travail salarié que je ne supportais que lorsque j’avais des tâches simples, des horaires fixes et une routine, ce qui n’était hélas pas le cas dans certains métiers que j’ai été obligé d’exercer pour des raisons évidemment alimentaires. Que de temps irrémédiablement perdu dans ces galères professionnelles, ces activités ineptes, surtout lorsque j’étais journaliste. Et j’en dirais autant de mon passage dans l’éducation spécialisée et de ma formation au commerce de librairie, sans parler d’autres boulots pour lesquels on se lève le matin avec deux objectifs : le chèque et les congés.

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Le séjour à Porto approche. Malgré ma peur de l’avion, je me réjouis de retrouver le Portugal. Je n’idéalise pas ce pays, ni aucun autre d’ailleurs, mais je me sens des affinités avec lui, y compris à cause de la saudade. À propos, il faut que je pense à me procurer Message de Pessoa lors de mes prochaines emplettes à Lyon.

Après Porto ce début juin, ce sera probablement Barcelone en septembre. L'insomnie m'est plus douce en pensant à ces futures promenades.

Photo 1 : clair de lune chez moi (Photo © Christian Cottet-Emard)

07 février 2014

Façon « Patchwork »

Une revue qui sent l’encre, cela devient rare ! Il faudrait créer une revue d'une imprévisible diversité, façon « patchwork » a dit Georges Perros. Anthony Dufraisse, connu pour ses chroniques dans la presse littéraire, dans le Matricule des anges entre autres, l'a fait.

Au début, je ne comprenais pas bien la ligne de publication et j’ai été un peu dérouté quand Anthony Dufraisse, m’a gentiment invité au sommaire. Car c’est un fait, Patchwork surprend. Après son n°0, le n°1 est aussi dense que le format est petit, élégant, avec une mise en page sobre et très soignée. Voilà pour la forme.

En ce qui concerne le fond, c’est varié, éclectique mais la cohérence apparaît vite, comme dans un vrai patchwork, ce que ne manque pas de confirmer le texte d’ouverture, Pochette-surprise signé Anthony Dufraisse, que je recommande tout particulièrement tant il fleure bon l’amoureux de l’écrit sur papier, le goûteur d’encre, le gourmet de littérature et de poésie. Je lis rarement une revue en totalité mais pour celle-ci ce fut le cas avec en plus, un vrai bonheur d’y avoir participé.

 

Couv Patchwork1.jpg

Sommaire Patchwork1.jpg

(11 x 17, 84 p., couverture à rabats).
Son prix : 7 euros (port compris).
Règlement par chèque à l'ordre d'Anthony Dufraisse,
13 rue de la République,
95100 Argenteuil.

revuepatchwork@free.fr