Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18 novembre 2018

Interlude musical

Kurt Masur (direction) Yuja Wang (piano) Verbier Festival Orchestra
Mendelssohn piano concerto opus 25

 

12 octobre 2018

Concert samedi soir à Oyonnax

Olivier Leguay joue Louis Couperin à l'Atelier Jacki Maréchal à Oyonnax

Le samedi 13 octobre à 20h30 Olivier LEGUAY donnera un concert de clavecin dans l'ATELIER de Jacki Marechal3 rue Brunet à Oyonnax.
Vous pourrez entendre la suite des œuvres pour clavecin de Louis Couperin.
Entrée libre.

YOUTUBE.COM
 
Louis Couperin par Olivier LEGUAY Oeuvres pour clavecin
 

10 octobre 2018

Je volais je le jure, Didier Pobel, couverture de Chiara Fedele, éditions Bulles de savon, 89 p., 14 €.

je volais je le jure,didier pobel,éditions bulles de savon,littérature,livre,musique,roman,chanson,blog littéraire de christian cottet-emard,chiara fedele

C’est bien connu, pour mieux voir le monde, rien de mieux que de prendre de la hauteur et d’essayer de changer de regard. Grég, le jeune lycéen tout frais amoureux de Je volais je le jure en est instinctivement conscient et n’y va pas par quatre chemins, certes un peu à son corps défendant. Un beau matin, le voilà transformé en oiseau, direction un bout de ciel par la fenêtre entrebâillée.

Plus rêveur et moins rustique que Nils Holgersson, le jeune garçon rétréci de Selma Lagerlöf qui se fait embarquer sur le dos d’un jars et s’envole ainsi contre son gré au-dessus de la Suède et de ses légendes, Grég vole de ses propres ailes au-dessus de son monde familier dont il n’ignore pas les angoisses et les menaces mais dont il sait aussi célébrer la beauté et l’espoir.

Vous me direz, c’est bien joli de se métamorphoser en oiseau pour changer d’angle de vue mais ce n’est pas à la portée de tout le monde ! Eh bien si. Il suffit de faire comme Grég. Son secret est très simple, il écoute de la musique et il lit, une excellente méthode pour s’élever.

« Un livre, un poème, une chanson peuvent-ils arracher quelqu’un du sol, l’emmener ailleurs ? » écrit Didier Pobel qui a évidemment quelque chose en lui du jeune Grég. On connaît la réponse mais il est bon de lire cette jolie fable pour en rester persuadé les jours de vent froid et de lourds nuages.

Rappel : chez le même éditeur et dans la même veine stylistique, Maman aime danser, à propos de l’attentat du Bataclan.