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29 décembre 2016

Mon herbier de Noël et du Nouvel an

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Noir hellébore nom ténébreux donné par quel chagrin sorcier à cette belle des frimas en aube blanche et aux joues roses

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Le houx

Dans le sous-bois l’automne madame houx met son collier et court quand vient le marché de Noël un grand danger

 

 

 

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Drôle d’idée par Saint-Sylvestre de s’embrasser sous les joues rondes et pâles de ce petit vampire des arbres

 

 

 

 

 


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Le lierre aime les vieilles pierres la pierre aime les jeunes lierres ainsi toujours en sera-t-il et contre cet amour le givre ne peut rien

 

 

 

 

 


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Le fusain prend sous son bonnet de si bien briller en automne que pour la messe de minuit le voilà tout ratatiné




 

 

 
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Quand ralentit le cœur du passereau dans la nuit blanche l’épine noire veille et ouvre ses prunelles
Que ces petites lunes bleues soient de bon bec ô palpitant

 

 

 

 


© Éditions Orage-Lagune-Express (textes Christian Cottet-Emard), 2010 et 2016. Droits réservés.
Photos : (1)  Hellébore noir (Roses de Noël) photographié ces derniers jours sous la façade Ouest de ma maison. (2) Houx sauvage photographié dans la forêt près de chez moi. (3) Gui. (4) Lierre. (5) Fusain (bonnets d'évèque dans ma haie) (6) prunelles (bélosses) sous la neige dans ma haie. 
Photos Ch. Cottet-Emard et Marie-Christine Caredda (sauf gui (3) et lierre (4).

 

 

23 novembre 2016

Carnet / Inventaire du soir dans les haies

Hier en fin d’après-midi, une bande de brouillard a pris naissance derrière les collines et s’est étendue dans le vallon en contrebas de la maison comme une longue écharpe qui se dénouait lentement du nord au sud et en sens inverse de la progression rapide des nuages élevés.

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Pourquoi ai-je éprouvé l’envie de photographier ce spectacle certes un peu inhabituel mais pas extraordinaire pour autant ?

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Quelques jours avant cette fantaisie des nuées laiteuses dans la grisaille du jour, j’ai aussi photographié dans mes haies les derniers éclats rouges et oranges des baies de fusain appelées aussi bonnets d'évèque sous la lumière rasante des éclaircies. C’est à ces réflexes d’inventaire que je mesure l’avance du temps dans ma vie. Peut-être suis-je enclin à de tels songes parce que je vis à la campagne.

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Je sais pourtant que la nature, grande gaspilleuse d’énergie, de beauté et d’ingéniosité, ne semble rien avoir de particulier à nous dire, que ce soit à son contact direct comme c’est le cas pour moi ou bien loin d’elle, en ville, dans le désordre, la promiscuité et la vanité des engouements collectifs.

Lorsque je vois tous ces gens s’extasier en meutes lors d’une réunion politique, se tortiller debout les bras en l’air serrés comme des sardines en boîte en prenant des décibels dans ce qu’on persiste à appeler des concerts, vociférer par dizaines de milliers dans des stades, je me dis que c’est peut-être parce qu’ils vivent dans des grandes villes. En réalité, à part cette explication plutôt vague, j’ai beau réfléchir, quelque chose m’échappe mais après tout, qu’est-ce que ça peut faire ?

La littérature et la musique peuvent certes distraire l’âme de tels constats mais je dois avouer, à cinquante-sept ans demain, qu’observer les habitudes de vie de ma chatte Linette m’apprend plus que tous les livres de philosophie, de spiritualité, voire pire de développement personnel, que j’ai pu ouvrir par le passé.

Mon enfance ne me fit étrangement pas grâce de ces vagues d’ombre, de cet obscur pressentiment de la nature absurde de la vie et du fait qu'elle nous dépossède de nous-même comme j’en eus plus tard la confirmation dans le texte de Jean Tardieu (extrait de La première personne du singulier) L’enfant resté au bord de la route : « Il savait tout d’avance... » cet enfant.

Photos : chez moi, derrière la maison. (Photos Christian Cottet-Emard)

 

 

31 décembre 2014

Mon herbier de Noël

bélosses.JPG

L’épine noire

Quand ralentit le cœur du passereau dans la nuit blanche l’épine noire veille et ouvre ses prunelles
Que ces petites lunes bleues soient de bon bec ô palpitant

Le houx
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Dans le sous-bois l’automne madame houx met son collier et court quand vient le marché de Noël un grand danger



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Drôle d’idée par Saint-Sylvestre de s’embrasser sous les joues rondes et pâles de ce petit vampire des arbres


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Le lierre aime les vieilles pierres la pierre aime les jeunes lierres ainsi toujours en sera-t-il et contre cet amour le givre ne peut rien


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Le fusain
Le fusain prend sous son bonnet de si bien briller en automne que pour la messe de minuit le voilà tout ratatiné


 

L’hellébore noir

hellébore.jpg
Noir hellébore nom ténébreux donné par quel chagrin sorcier à cette belle des frimas en aube blanche et aux joues roses
 

 


 

© Éditions Orage-Lagune-Express (textes), 2010. Droits réservés.

Photos : (1) prunelles (bélosses) sous la neige dans ma haie. (2) Houx sauvage photographié dans la forêt près de chez moi. (3) Gui. (4) Lierre. (5) Fusain (bonnets d'évèque dans ma haie) (6) Hellébore noir (Rose de Noël) séché dans un de mes carnets.

Photos Ch. Cottet-Emard et Marie-Christine Caredda (sauf gui (3) et lierre (4).