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31 janvier 2023

Une nouvelle édition (intégrale) de mon feuilleton humoristique TU ÉCRIS TOUJOURS ? bientôt disponible

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Tu écris toujours ? mes chroniques humoristiques sur la condition d'auteur ont été publiées en feuilleton entre 2007 et 2012 dans le trimestriel Le Magazine des livres édité par le groupe Lafont presse.

Les éditions Le Pont du change créées et dirigées par Jean-Jacques Nuel ont publié une sélection de ces épisodes en un recueil de 93 pages paru en 2010.

Les éditions Le Pont du change ayant cessé leur activité, c'est aujourd'hui le label Orage-Lagune-Express qui reprend la publication de l'intégralité de ces textes dont plus de la moitié était restée inédite en volume. Cette nouvelle édition intégrale de 200 pages paraîtra courant février.

Un extrait :

 

Conseils aux auteurs locaux

 

Si vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas, il faut absolument éviter de devenir un auteur local.

 

J’en profite au passage pour préciser que mes conseils s’adressent aussi aux femmes car la vie sur la planète Terre est suffisamment compliquée pour que j’en rajoute une couche en m’imposant d’écrire « il faut éviter de devenir un (une) auteur (e) local (e) ». Et ne me parlez pas d’écrivaine ou pire d’autrice alors que nous n’arrivons pas à prononcer poétesse en public sans nous couvrir de ridicule. Le ridicule qui, comme chacun sait ne tue pas, peut quand même envoyer un écrivain au tapis, l’un des moyens les plus sûrs pour l’infortuné plumitif étant de se retrouver dans la peau de l’auteur local.

 

Tel est votre cas ? Je le savais. Comment ? Je l’ai lu dans la presse locale elle aussi, et je l’ai vu dans les rayons de la bibliothèque municipale où vos livres sont tous marqués du signe de l’infamie, souvent une petite étiquette d’un vert bien fluorescent pour que personne ne puisse ignorer votre déchéance. Sur l’étiquette, on peut lire la mention AUTEUR LOCAL en lettres capitales noires au cas où la bibliothèque serait fréquentée par une écrasante majorité de daltoniens en attente d’une double opération de la cataracte.

 

Sans vouloir vous affoler, je dois juste vous dire qu’il vaut mieux découvrir un poulet sans tête dans votre lit, boire à votre insu un philtre de désamour contenant de l’extrait de lombricompost lyophilisé, parler le grec ancien d’une voix gutturale dans votre sommeil alors que vous n’avez fait que Lettres modernes ou attraper le mauvais œil lancé par vos anciennes conquêtes  bien décidées à vous pourrir la vie en recourant à la science du Professeur Onvatataké, Grand Marabout au travail rapide et soigné (départ immédiat et définitif de l’être aimé) avec effet garanti sans facture au bout d’un certain temps, plutôt que de subir la malédiction d’être étiqueté auteur local.

 

Comment en êtes-vous arrivé là ? Vous avez forcément commis une erreur, même infime, allons, cherchez bien, dans votre âge tendre par exemple. N’auriez-vous pas, dans la fleur de vos seize ans, envoyé un service de presse de votre premier recueil de poèmes à un localier lui-même poète à ses heures et président de l’Amicale pétanque le reste du temps ? À moins que vous n’ayez trouvé plus judicieux d’en offrir aussi un exemplaire à la bibliothèque municipale ? J’en étais sûr, cela commence toujours ainsi une carrière d’auteur local. Après, impossible d’arrêter la machine infernale et hop, emballé c’est pesé, une étiquette verte ! Auteur local un jour, auteur local toujours !

 

Allons, allons, ne vous morigénez pas outre mesure, vous étiez dans l’adolescence, le temps des erreurs de jeunesse. Ah bon, un peu plus vieux ? Quel âge ? Ah, tout de même... Euh... Eh bien disons que l’erreur est humaine, même dans la force de l’âge. Finalement, on peut dire que vous avez su rester jeune. Au fait, vos poèmes, chez qui les avez-vous publiés ? À compte d’auteur à l’époque où vous avez fait valoir vos droits à la retraite ? Alors là, évidemment, difficile de faire plus auteur local. Je me trompe ou vous le faites exprès, juste pour me contrarier ?

 

Qu’importe, je vous soupçonne de bien pire car ce n’est pas au vieux sage qu’on apprend à faire des grimoires. N’auriez-vous pas laissé traîner une petite chose régionaliste dans ce piège redoutable qu’est le fonds local de la bibliothèque municipale ? Je pense à un opuscule qui fleure bon l’érudition et le terroir comme une monographie sur la construction et la rénovation du dernier four banal dans le hameau de Corneille-en-Désert après l’exode rural ou, par exemple, un machin intitulé La crise de l’artisanat oyonnaxien du peigne et de l’ornement de coiffure au temps de Charles le Chauve.

 

On s’amuse comme on peut mais sachez que le fonds local d’une bibliothèque se comporte comme une plante carnivore. La victime est attirée, emprisonnée puis digérée. La seule différence entre l’insecte et le livre de l’écrivain local, c’est que si ce dernier connaît un jour le succès avec un chef-d’œuvre, l’opuscule oublié dans un rayon poussiéreux peut être tout aussi rapidement restitué par le piège alors que  l’auteur n’en a plus du tout le désir.

 

Je conseille donc au jeune écrivain prématurément choyé par la bibliothèque de sa bourgade qui se réjouit d’une première reconnaissance en tant qu’auteur local de privilégier la littérature orale en pratiquant l’heure du conte pour les bambins et la conférence Terres de contrastes pour leurs arrière-grands-parents car, ne l’oubliez pas, vos paroles s’envolent mais vos écrits, pour le meilleur et pour le pire (surtout le pire), restent. 

 

16 janvier 2023

Carnet / Dix ans sur les réseaux sociaux : mon bilan provisoire. 

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Petits malentendus sans importance

J’ai commencé à utiliser internet, en particulier le circuit des blogs, pour promouvoir mon activité littéraire en priorité. L’extension à Facebook n’était au début que la continuité de ce processus. Dans un second temps, j’ai ouvert cet espace toujours principalement dédié à la littérature à des interventions plus politiques, ce qui m’a amené à un constat amusant : les personnes qui se sont au début rapidement ajoutées en nombre à ma liste de contacts étant en majorité issues de la gauche culturelle parce qu’elles me croyaient de leur bord en raison de mon activité littéraire ont été surprises ou déçues de mes positionnements politiques (je précise que je ne suis inscrit à aucun parti même si le sinistre épisode du passeport vaccinal m’a rapproché de certains d’entre eux). Parmi ces gens, quelques-uns m’ont fait part directement de cet étonnement et de cette déception, en un mot de leurs reproches auxquels je n’accorde évidemment aucune importance. 

Je m’attendais donc à voir ma liste de contacts rapidement et drastiquement réduites mais rien de tel ne se produisit. Au contraire, je gagnai même en diversité d’opinions et de personnalités. Il y eut certes quelques rares départs (rapidement compensés par de nouveaux arrivants) mais je serais bien incapable de les identifier. À partir d’un certain nombre de contacts, dès qu’on arrive à plusieurs centaines, on peut difficilement savoir qui s’en va, sauf s’il s’agit de personnes proches et très actives sur vos pages.

Une expérience inédite

Contrairement à ceux qui sous-estiment la portée et l’intérêt des réseaux sociaux par réflexe corporatiste (les journalistes encartés, j’allais dire officiels mais ceci est en train de devenir un pléonasme dans une presse largement subventionnée), par dédain relevant souvent du mandarinat (de nombreux universitaires — on se souvient du raccourci entre le comptoir de bistrot et internet de feu Umberto Eco, intellectuel pourtant brillant mais pas à l’abri des réductions hâtives et à l’évidence peu documentées), par crainte voire panique (les politiques et les responsables d’organisations syndicales qui perdent le contrôle de leurs sympathisants et adhérents), je considère quant à moi ces réseaux sociaux comme des médias à part entière, comme un phénomène de société extrêmement important et comme une expérience d’auteur totalement inédite dans l’histoire de la publication et des rapports entre auteurs et éditeurs. Petite parenthèse, j’ai la même analyse en ce qui concerne les plateformes d’édition personnelle (notamment celle d’Amazon que je considère comme la meilleure) parce qu’elles suscitent aussi la condescendance et la crainte des maisons d’édition et de tous les représentants de la bien nommée « chaîne du livre » , tous ces détenteurs de monopoles ayant bien compris la concurrence redoutable déjà à l’œuvre à leur encontre.

Pourquoi pratiquer les réseaux sociaux ? …

Revenons essentiellement aux réseaux sociaux. Comme tous les outils, les résultats dépendent de la manière dont on s’en sert et surtout du but recherché. Personnellement, je n’y suis pas forcément pour me faire des amis mais pour informer le public de mes activités littéraires et bien sûr de la parution de mes livres. Dans le domaine politique, je n’y suis pas non plus pour convaincre la foule d’individus qui ne pensent pas comme moi (ni bien sûr pour être convaincu par eux) mais pour contribuer à l’existence d’un débat contradictoire qui ne s’exerce plus dans la majorité des grands médias, le véritable objectif étant plutôt de m’adresser aux indécis, à ceux qui cherchent à se faire eux-mêmes une opinion au spectacle (c’en est un) des contradictions, des disputes voire des affrontements entre interlocuteurs et adversaires.

… Et pourquoi y rester ? 

C’est sur ce dernier plan que j’entame désormais une réflexion sur ma pratique actuelle des réseaux sociaux, surtout Facebook qui est celui où l’on argumente et écrit encore. Avant de m’expliquer sur ce point précis, je rappelle que je distingue trois phases dans l’évolution du comportement sur Facebook : celle des débuts, la première, où l’on se regroupe, la seconde où l’on dialogue, où l’on échange, et puis la troisième, celle où l’on renonce aux deux premières en se contentant de tenir sa position. À ce stade, pourquoi rester ? 

La question se pose d’autant plus lorsqu’on se retrouve, comme moi, avec une liste de contacts aux trois quarts constituée de personnes avec qui l’on est si peu d’accord que l’on s’en tient désormais à un silence prudent, à une sorte de réserve plus ou moins hostile qui finira un jour ou l’autre par une radiation de la liste de contacts ou, de manière plus sournoise, par l’utilisation de quelques procédures techniques offertes par Facebook pour, en toute discrétion, exclure quelqu’un ou s’exclure soi-même pour éviter ainsi de « virer » brutalement ou de partir en claquant la porte. On peut par exemple configurer pour cesser de voir les publications de quelqu’un en les masquant provisoirement pendant un certain temps. On peut sélectionner les personnes de la liste de contacts qui pourront voir ou non ce que vous publiez sans que ces gens s’en rendent compte. Il m’arrive (certes rarement) de procéder ainsi ; et j’imagine bien qu’on puisse me réserver le même traitement. Personnellement, je « vire » très rarement car je préfère que le « ménage » se fasse tout seul. Parvenir à ce stade de réflexion indique-t-il que les limites de l’outil du réseau social sont atteintes ? Peut-être.

Des ondes à la toile : espoirs, déceptions et limites

Cette éventualité me ramène à une de mes anciennes expériences médiatiques, celle liée à la fin du monopole d’État de diffusion sur la bande FM en 1981, un événement vécu comme un progrès considérable grâce auquel les radios pirates devinrent des radios libres. La mesure semblait ouvrir de belles et vastes perspectives propices à la démocratisation de la culture, à la liberté d’expression, au débat, à la créativité, à l’échange social, à la vie associative, autant de bienfaits qui décidèrent le jeune homme de vingt-deux ans que j’étais à m’investir en produisant et en animant assez longtemps des émissions culturelles hebdomadaires. 

Hélas, la déception se révéla à la mesure des espoirs suscités, la plupart des radios libres à véritable contenu rédactionnel ayant peu à peu dérivé vers l’adoption de programmes stéréotypés pour finir par se faire supplanter par des radios essentiellement commerciales du genre de celles qu’on entend désormais déverser leurs décibels, leur matraquage publicitaire, leurs rengaines débiles et leur musique d’ascenseur dans les supermarchés et les salons de coiffure. 

Mettre à disposition des populations un puissant outil d’expression et de communication ne signifie pas que ces mêmes populations aient forcément le désir de s’en emparer ou d’en faire un usage créatif. Des ondes à la toile, à plus de quarante ans d’intervalle, l’histoire semble vouloir se répéter…

10 janvier 2023

Carnet / Le silence des poètes

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Il faut hélas continuer de parler au présent de cet événement effrayant même si les mesures d’exception ont été suspendues (essentiellement pour des raisons d’évolution du contexte politique liées aux surprises des dernières élections législatives) parce que nous voyons bien qu’à la lumière de ce qui s’est passé pendant ces deux ans, c’est une nouvelle société qui pointe son nez, et pas la plus rassurante, celle qui risque de sortir discrètement du cadre démocratique au profit d’une post-démocratie parfaitement prête à verser dans une forme inédite de pré-dictature. Le danger n’est pas imminent mais à prendre au sérieux et seuls ceux qui n’ont pas envie de le voir et de le dénoncer pour continuer à vaquer tranquillement à leurs occupations se gaussent de cette inquiétude. 

Parmi eux, une mention toute particulière est à réserver (ce n’est qu’un petit exemple dont je conçois bien qu’il peut paraître négligeable) à une majorité de ces poètes que je vois tourner dans l’espace des réseaux sociaux, presque entièrement silencieux sur l’épisode que nous venons de vivre (et qui est loin d’être terminé) alors qu’il n’est pas un recoin de leurs pages où ils ne dévident pas leurs mantras du genre « la poésie sauvera le monde » quand ils ne débitent pas leurs chapelets de curés laïques poussant leurs fades homélies sur Facebook, tels d’anciens « nouveaux Rimbaud » finissant en sous-notables parfois médaillés ! 

Pas un mot de la part de ces défenseurs si bien politisés de la liberté loin de chez eux sur ce qu’ils avaient sous leur nez : une nouvelle caste de parias, des professionnels privés de leur emploi du jour au lendemain, des victimes d’effets secondaires suite à l’administration de produits expérimentaux sous la pression du chantage gouvernemental, autant de victimes collatérales d’un déchaînement de menaces et de contraintes qui se retrouvent aujourd’hui abandonnées à leur sort, privées de tout recours officiel hormis celui d’associations d’avocats courageux et de très rares journalistes qui font encore leur métier dans des médias encore critiques : Cnews (Pascal Praud), Sud radio (André Bercoff) et quelques autres bien loin des grandes chaînes et des journaux nationaux tellement subventionnés par l’État qu’ils sont devenus des médias officiels (je nuance ce jugement à propos du Figaro). 

Écrire sur cette situation ne m’amuse pas. Je préférerais moi aussi ne m’occuper que de mes petits livres (sans pour autant être étiqueté poète) car en réalité, la catégorie de poètes dont je viens de parler, leur silence au moment où leurs paroles et leurs écrits auraient peut-être enfin pu compter un peu et bien souvent la lecture de leur littérature calibrée aux bons sentiments à la mode, tout cela me provoque plus de flatulences et de météorismes que l’ingestion par négligence d’un cassoulet en boîte périmé servi à l’estaminet célébré par Pierre Perret dont la poésie particulière décolle parfois plus haut que celle éditée à grand renfort de subventions par l’édition autoproclamée « alternative » . 

On me reprochera peut-être à juste titre de tirer sur des ambulances mais quand même, ces rebelles dont on nous rebat les oreilles, où sont-ils quand on aurait besoin qu’ils se manifestent un tantinet sur un sujet aussi grave et aussi proche que celui que je viens d’évoquer au lieu de se contenter de manifester contre ce qui cloche à l’autre bout de la planète dans des contrées où la démocratie n’est même pas encore le début d’une idée ? Mais laissons les poètes où ils en ont envie, après tout pourquoi pas ? (Et d’ailleurs, méritent-ils tant d’emportement de ma part puisque depuis longtemps, ils ne s’écoutent et ne se lisent qu’entre eux  —  et encore… ? Probablement pas, ça ne vaut pas le coup). 

Revenons plutôt à nos moutons, c’est le cas de le dire. Pour ceux-là (ceux qui consentent sans barguigner), la tempête est dernière nous, oubliée, zappée, et ce n’est pas parce que la France est, si je ne me trompe, le dernier pays européen à se venger contre les personnels de santé et de secours non-piqués en refusant de les réintégrer avec les excuses et surtout les indemnités, qu’ils vont se poser d’autres questions sur ce que cette crise de folie générale et institutionnelle annonce pour demain : labos en embuscade car shootés aux records de bénéfices jamais vus et mesurés en heures, politiques à leurs ordres et à ceux d’une gouvernance européenne censée nous protéger de tout (crise économique, excès de nationalisme, risque de guerre, corruption…) alors que cette Europe-là finit quand même par faire la une de l’actualité avec toute cette panoplie parce qu’en fin de compte, toute cette imposture est impossible à mettre sous le tapis, même par des médias complaisants qui regardent encore un tout petit peu, de temps en temps, quand le chaudron s’emballe un peu trop, du côté de ce qui leur reste de vague crédibilité pour exister encore, même sous perfusion de leur drogue dure, la « subventionnite » (également très prisée, si j’ose dire, des poètes, à leur humble niveau). 

Ah, encore les poètes, voilà que ça me reprend, peut-être parce que l’Histoire se souvient qu’en des époques autrement plus dangereuses et désespérées, leurs voix ont porté alors qu’elles n’avaient que le mauvais papier de pénurie des livres imprimés clandestinement et des tracts largués par avion pour recueillir leurs écrits, leurs protestations, leur résistance…

 

Et pour ne pas oublier :

Pass Vaccinal : "Juridiquement, cette situation est de la folie" - Marc Gotti -

 

Charles Gave : "L'empire du mensonge est en train de s'écrouler".