10 mars 2019
Grande braderie du patrimoine parisien
Puisque notre malheureuse capitale risque de se trouver privée de ses fontaines Wallace, (je n'ai pas lu pour l'instant de démenti à ce sujet) nous irons les admirer et nous y rafraîchir là où on a l'intelligence et le goût de les garder, à Lisbonne par exemple :
Un beau soir à la fontaine Wallace de ce quartier du Rossio que j'aime tant à Lisbonne
00:03 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paris, france, patrimoine, fontaine wallace, mobilier urbain, blog littéraire de christian cottet-emard, patrimoine bradé, gâchis, hidalgo, mairesse de paris, capitale, portugal, lisbonne, rossio, christian cottet-emard, europe
07 décembre 2016
Carnet photo / L'Avent à Lisbonne
Retour dans les sapins sauvages après un week-end prolongé à Lisbonne en période de l'Avent. Là-bas au moins, pas de problème avec les crèches et les sapins de Noël…
Encore plus qu'ailleurs !
Place du Commerce, le grand sapin. On peut s'asseoir autour et à l'intérieur.
Se balader en rêvassant : la vraie vie !
Mon quartier, le Rossio.
Le 28 arrive place Camoes. Je l'attends après un passage à la Casa Havaneza où j'ai trouvé des Hoyo de Monterrey Epicure n°1.
Lisbonne, la ville qui fait de vous une vedette !
Une heure de Fado dans un théâtre.
Le lendemain, promenade matinale au Parc des Nations.
Avec vue sur le pont Vasco de Gama, déjeuner sur la terrasse de l'esplanade. J'ai osé le hamburger au foie gras accompagné de pommes frites et de riz !
Retour au Rossio après l'averse.
Après quelques détours, montée vers l'ascenseur de Santa Justa.
Après la cabine, l'ultime escalier...
… Et la récompense. Vue sur ma chère place du Rossio...
… Et sur le Tage.
Dîner au marché Ribeira ouvert jusqu'à minuit (morue sur julienne d'épinards).
En attendant de me trouver un petit pied-à-terre à Lisbonne, il faut bien finir par rentrer...
17:43 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisbonne, portugal, voyage, échappée belle, week-end, promenade, europe, ville européenne, natal, noël, avent, blog littéraire de christian cottet-emard, photographie, carnet photo, image, rêverie, période de l'avent, christian cottet-emard, fête chrétienne, lumière, illuminations, océan atlantique, occident, cité des nations, parc des nations, place campes, rossio, place du commerce, quai des colonnes, hôtel avenida palace
27 janvier 2015
Carnet / Les jours regorgeaient d’images à venir, à cueillir le nez en l’air
La nuit dernière, j’ai dormi sans interruption de 2h30 à 8h, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des années. Cela m’a rappelé les majestueux sommeils de mon adolescence et de mes dix-huit ans. Je me sentais littéralement plonger dans le repos sans la moindre inquiétude du lendemain.
Une nuit, après une fête chez des amis et connaissances de cette époque, je me suis endormi torse nu dans un hamac. Le lendemain lorsque j’ai émergé, j’avais le dos entièrement marqué par le maillage du hamac. Cela n’avait aucune importance car une belle journée de début d’été commençait. Les jours regorgeaient d’images à venir, à cueillir le nez en l’air.
Lisbonne, septembre 2014 (photo © Christian Cottet-Emard)
J’ignore pourquoi ce moment me revient à l’esprit des décennies plus tard, en particulier ce soir en voyant ployer de nouveau mes frênes sous le poids de cette neige incessante. Jusqu’à l’heure où j’écris ces lignes, c’était plutôt de la poudreuse mais maintenant, le vent a tourné et ce sont désormais de gros flocons qui dansent autour de l’ampoule de l’éclairage public.
Hier et aujourd’hui, je me suis autorisé quelques verres de Lagavulin à l’apéritif, histoire de me réchauffer un peu le physique et le mental.
Des poèmes essaient de s’organiser dans ma tête mais leur moment n’est pas venu. Il ne faut rien forcer, juste attendre que ces mots et ses images passent par moi et en sortent dans l’ordre qui leur plaira. J’ai mis longtemps à comprendre que cela fonctionnait ainsi, trop longtemps sans doute, mais comme dans tous les aspects de ma vie, je suis allé à mon rythme car je suis incapable d’en adopter un autre ou d’accorder le mien à celui des autres. C’est pourquoi je ne peux m’intégrer à aucun projet collectif et encore moins travailler en équipe.
C’est aussi pour cela que l’écriture me convient comme moyen d’expression. Peu de matériel, pas de dépendance à autrui pour des tâches annexes et pas de budgets à engager. L’art du pauvre. Même pas un art d’ailleurs, ce qui satisfait ma totale absence d’ambition sociale, inversement proportionnelle à ma véritable ambition, la plus difficile à réaliser, celle de se créer soi-même en compagnie de personnes bienveillantes dans un monde lisible. Tout un programme, même pour un type de cinquante-cinq balais !
02:36 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, écriture de soi, autobiographie, blog littéraire de christian cottet-emard, adolescence, sommeil, hamac, repos, rêverie, fête, jour, nuit, vie, images, lisbonne, portugal, europe, rossio, poème, poésie, écriture, littérature, art, neige, flocons, lagavulin