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04 novembre 2021

Carnet / La soupe à la grimace

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La sinistre période politique que nous traversons vient de loin. La crise sanitaire et sa gestion par un pouvoir désormais drogué aux restrictions des libertés de base (évidemment pour notre bien) n’en est que le puissant et brutal révélateur.
 
Les injonctions à se soumettre aux diktats de la nouvelle religion de la santé se font de plus en plus nombreuses et précises. Le temps est maintenant aux mesures décomplexées de rétorsions contre les « récalcitrants » et au large et désespérant consentement de ceux qui les désignent comme des délinquants. (On lira à ce propos les récentes déclarations immondes de Noam Chomsky).(1)
 
Les sourires des comédiens embauchés pour distiller la propagande, notamment la propagande sanitaire, virent aux rictus et cela non plus ne date pas d’aujourd’hui car on les voit depuis longtemps fendre les visages sur les prospectus et publicités des assureurs, des mutuelles et d’une manière générale de toutes les entreprises dans leurs campagnes de communication. On a beau jeu de se gausser des militaires hilares de la Corée du nord et de son dirigeant au sourire de cire, ce même sourire jadis plaqué sur la face lunaire de Mao et de ses complices en oppression.
 
Chez nous, aujourd’hui, ce sourire hideux et permanent circule partout dans notre presse et sur nos écrans, au journal télévisé et dans les interminables tunnels de publicité. Il passe même dans les voix dont il déforme l’élocution, ces voix qui nous somment ad nauseam, dans les bandes sonores des supermarchés, de bouger plus, de consommer avec modération, de pratiquer un sport... 
 
Il existe une expression pour désigner cette sorte de sourire obligatoire : le sourire carnassier. Moi, ce sourire m’évoque aussi une autre image souvent employée dans ma famille durant mon enfance, la soupe à la grimace qui désignait à l’origine l’action de bouder, de faire la tête ou plus généralement l’expression hostile d’un visage. Au moins, on savait à quoi s’en tenir mais désormais, la soupe à la grimace est un sourire figé, un sourire factice, grimaçant comme l’époque que nous vivons maintenant.
 
La soupe à la grimace est une potion amère et toxique qui nous est en particulier servie par les communicants et de très nombreux journalistes dont on dit souvent des plus compromis avec le pouvoir et les idéologies dominantes, hygiénistes ou soi-disant progressistes, qu’ils servent la soupe. Je le répète, le phénomène n’est pas nouveau mais aujourd’hui, il vire au cauchemar qui s’installe massivement dans le réel.
 
Image : montage CCE
 
(1) Suite au commentaire ci-dessous de Un lecteur intéressé concernant les déclarations de Chomsky, afin que chacun puisse se faire une opinion, je relaie le désintox de la chaîne Arte
Si cette précision semble effectivement nécessaire, je n'en pense pas moins que la position de Chomsky sur l'isolement qu'il préconise pour les non-vaccinés et, en dernier recours, s'ils deviennent indigents, l'aumône de la collectivité, reste une infamie.

13 octobre 2021

Carnet / Entourloupes et réveil

carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,christian cottet-emard,politique,passe de la honte,élection,libertés,égalité,citoyen de seconde zoneJ’ai lu dans Livres Hebdo qu’un joueur de ballon célèbre auprès de ceux qui fréquentent les stades allait publier un livre en auto-édition. Tirage prévu : 300 000 exemplaires. Autres auteurs à gros tirages, Joël Dicker et Éric Zemmour ont suivi le même chemin. Bien que ne jouant pas dans la même cour, le journaliste Jean-Michel Aphatie a eu lui aussi recours à l’auto-édition. Pour ceux qui ont intérêt à faire croire que l’auto-édition est réservée aux auteurs sans lecteurs, il va devenir compliqué de camper sur cette position qui n’est que l’expression d’une forte angoisse face à l’inéluctable évolution des pratiques éditoriales.

 

Dans un domaine qui semble tout autre mais pas tant que cela quand on y pense puisqu’il s’agit de chiffre et d’entourloupe, il va être très difficile à l’actuel président de la République de se poser au second tour de l’élection de 2022, face à tout adversaire présumé non démocrate, en protecteur et garant de l’égalité et des libertés menacées, lui qui a piétiné les plus fondamentales d’entre elles avec l’instauration du passe de la honte et qui a ainsi créé de fait un statut de citoyen de seconde zone.
Voilà qui est aussi triste qu’intéressant mais après tout, si le réveil est à ce prix...

 

29 septembre 2021

Dans la presse :

« Le passe sanitaire est un moyen extrajuduciaire de désactiver socialement les gens » .

(Guillaume Zambrano, maître de conférences en droit privé à l'université de Nîmes)

Entretien à lire ici.