27 avril 2016
Carnet / Qu’est-ce qu’un jour ordinaire ?
23:59 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, christian cottet-emard, éditions orage-lagune-express, droits réservés, blog littéraire de christian cottet-emard, porto, portugal, marché porto, jour ordinaire, vin
24 avril 2016
Carnet / Demi-songes hypnagogiques
De tous les poètes que je lis et que j’admire, c’est Fernando Pessoa avec qui j’aurais aimé prendre un verre de vin à un comptoir de Lisbonne.
Dans la vie, nous devons nous fixer des objectifs à notre portée. C’est pourquoi j’ai tendance à ne m’en fixer aucun.
Pour me distraire des miasmes de l’actualité locale, je ne vois pas d’autres solutions que de lire les Lusiades de Luis Vaz de Camões.
La vie n’ayant aucun sens, peu importe d’échouer ou de réussir.
Pourquoi l’individu devrait-il s’engager dans une collectivité qui n’aspire qu’à le faire dégager ?
Faire le point est d’autant plus bénéfique que cela n’engage pas à aller à la ligne.
Quand je vois une étoile filante, je pense à Laïka, la petite chienne de l’espace, et je n’ai même plus envie de faire un vœu.
Parfois, je me sens aussi peu réel que les personnages du roman auquel je travaille. Plutôt que d’écrire la suite, je suis alors tenté de la lire dans le roman d’un autre.
© Éditions Orage-Lagune-Express 2016
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19 avril 2016
Magic Printemps Circus
La nature parle aux amoureux. Pour les autres, elle a quand même sa petite musique.
Les bourgeons déjà là comme si tout ce qui s’était passé avant n’avait jamais existé.
Le vieil amoureux reprend le teint frais mais il est toujours aussi moche à l’intérieur.
C’est un grand romantique, excepté aux heures de repas.
Elle est très tendre quand elle a bien mangé.
Pourquoi les marronniers roses peuvent-ils fendre le cœur?
Le bonheur va vite, le malheur prend son temps.
Au printemps, il entend pousser les fleurs et ça l’empêche d’agir.
Il y a des jours où l’on donnerait n’importe quoi pour avoir un cœur de pierre.
Pour éviter d’être amer, mieux vaut se sucrer le bec.
Rien ne vaut un bon sandwich pour soigner un chagrin d’amour (pendant cinq minutes).
Un coup d’œil à sa montre lui indiqua qu’elle avait dû être amoureuse de lui à peu près trois quarts d’heure.
Quand le printemps sent trop le fauve, il se parfume à la violette.
Où est passé le vieux merle ? Hop, remplacé par un œuf !
© Éditions Orage-Lagune-Express 2016
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