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13 mai 2020

Confinement / Déconfinement

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Toute ma plus vive reconnaissance, vraiment un grand merci à Leïla Slimani, Marie Darrieussecq et autres auteurs spécialisés dans le livre d'élevage, parfaits produits hors-sol de la littérature sous serre, de m'avoir protégé de la tentation d'écrire un journal de confinement.

 

29 décembre 2019

Carnet des petits jours

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Dans le bilan d’une vie, si l’on inscrit dans l’actif ce à quoi on a pu échapper, on se sent presque riche.

 

L’originalité en littérature n’est que la liberté qu’on se donne.

 

Mieux vaut une excellence spécialisée qu’une médiocrité généraliste.

 

Si je devais mourir maintenant, ma grande crainte serait de partir dans la colère qui ne cesse de rôder en moi depuis si longtemps.

 

Ai-je écrit de la poésie ? Au lecteur d’en décider car cela ne m’intéresse guère de le savoir.

 

À moins d’avoir affaire à un génie universel, un visionnaire (Camões, Pessoa, Lampedusa...) il faut remettre un écrivain dans le contexte de son époque pour savoir si l’on aura la patience de lire un de ses livres jusqu’au bout.

 

Dans une vie humaine, il n’y a pas de vieilles histoires.

 

Je suis sorti de l’enfance comme le loup du bois.

 

La mort, cela relève de la vie privée.

 

Sexe : pourquoi tant de mystère à propos de quelque chose que nous avons tous et dont nous nous servons tous de la même façon ?

 

Les empires occidentaux sont si puissants et sophistiqués que même leurs ruines sont fécondes. On les croit morts mais ils se sont simplement virtualisés. Il leur faut juste renouer avec leur âme.

 

Pour un rationnel, ne pas reconnaître la part d’irrationalité de l’humain n’est pas rationnel.

 

Il est reposant de garder à l’esprit qu’un grand vin n’est que du vin, qu’un grand cigare n’est que du tabac, qu’une grande œuvre n’est qu’un chuchotement dans la nuit.

 

En soixante ans de vie commune, j’ai eu le temps de faire un peu connaissance avec le type très moyen que je suis. Nous ne sommes pas encore aussi intimes que nous le croyons parfois mais nous avons désormais une vague idée de ce qui est possible ou impossible.

 

Et pour finir en musique : Nunc Dimittis de Sir Michael Tippett (1905 - 1998) 

29 novembre 2019

Carnet d'avant L'Avent

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À quelques jours de l'Avent, c'est toutes les années la même rengaine des blasés, des austères, des pisse-froid, des sévères, des ricaneurs, des snobs, des aigris, des constipés, de ceux qui se détestent eux-mêmes et qui veulent en faire profiter les autres, de ceux qui auraient besoin de passer huit jours sous une benne, la longue plainte des allergiques à Noël.

À chaque fois cela me rappelle cette lettre d’information du responsable d’une revue littéraire reçue voici quelques années et qui se termine ainsi : « Et ne vous laissez pas submerger par la tristesse de Noël. Je vous souhaite de survivre. »

Je suis impressionné par tant d’anticonformisme ! Normal, je fais partie des benêts un brin réacs qui aiment Noël et ses musiques. Sans pour autant me laisser ensevelir sous la pacotille des marchands du temple, sans exiger disneyland de ma commune, j’avoue adorer les guirlandes, les bougies et le sapin décoré de toutes les couleurs. Pire, bien qu’agnostique, je reconnais être encore ému par la crèche. Il m’arrive même de me débarrasser d’une pièce de monnaie pour allumer une veilleuse ou un cierge dans les églises.

Je n'y peux rien, je suis un homme simple !