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03 mars 2020

Carnet / « Lisbonne, Pessoa et ses ombres » dans la revue Instinct nomade

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Je viens de livrer ma contribution au prochain numéro de la revue Instinct nomade (éditions Germes de barbarie) consacré cette fois à Pessoa. carnet,note,journal,mes actualités,publication,collaborations presse,édition,littérature,fernando pessoa,Luis Vaz de Camões,littérature portugaise,lisbonne,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,europe,portugal,antonio tabucchi,italie,message,les lusiades,António Vieira,cinquième empire,quint-empire,occident,renouveau occidental,revue instinct nomade,bernard deson,france,europe,périgord,jura,hétéronymes,l'homme qui a plusieurs ombresJ’ai choisi la forme d’un carnet de lecture et de voyage pour évoquer le poète aux hétéronymes, l’homme qui a plusieurs ombres, sur fond d’une promenade à Lisbonne, la dernière capitale littéraire européenne où j’ai déjà séjourné à plusieurs reprises. 

Dans cet article illustré de photos de mes séjours, je développe quatre thèmes : 1 : le rapport direct entre Message, le livre controversé de Fernando Pessoa et Les Lusiades, l’épopée de Luis Vaz de Camões, 2 : une ébauche de réflexion sur l’espoir d’un renouveau occidental qui pourrait s’inspirer du principe du Cinquième Empire d’António Vieira cité par Pessoa dans Message, 3 : des exemples du rayonnement de l’œuvre de Pessoa dans celles d’autres créateurs, notamment dans les livres d’Antonio Tabucchi, et 4 : quelques plans rapprochés sur plusieurs lieux de la capitale portugaise qui en font à mes yeux une ville d’enchantement.

Même si, depuis plusieurs années, je ne suis guère motivé par la publication en revues papier parce que je préfère réserver mes écrits autres que les fictions à internet (plus rapide et plus réactif), c’est avec un réel plaisir que je fais une exception pour Instinct nomade créée dirigée et animée avec une incroyable énergie par mon ami l’écrivain, poète et éditeur Bernard Deson.

 

Revue Instinct nomade, à paraître bientôt.

Le sommaire s'annonce déjà très riche pour un opus qui devrait approcher les 300 pages avec plus de 25 contributeurs allant du traducteur de l'oeuvre de Pessoa au compositeur en passant par le poète, le philosophe, le photographe, le peintre, le romancier ou l'universitaire. (Couverture réalisée spécialement par José Correa)

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23 février 2020

Carnet / De l’oie aux œufs d’or

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Ps : la citation de Jim Harrison est extraite de son livre Un sacré gueuleton (éditions J'ai lu)

 

09 février 2020

Carnet / Des nouvelles de mon Findus

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Ainsi que cela se produit parfois, le projet patine et s’enlise pour des raisons trop fastidieuses à énumérer dont les principales sont mon incompétence technique, ma lenteur, ma paresse, le temps passé à table et surtout mon incapacité radicale à collaborer avec qui que ce soit de manière qui me satisfasse d’un point de vue psychologique. Pour résumer, je dirais que je suis le seul responsable de cette situation.

Histoire de compliquer encore les choses, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’annoncer aux partenaires acceptant de m’aider dans cette publication que je décidais de geler le projet, raison pour laquelle mon ami l’artiste Jacki Maréchal m’a bien fait rire en le qualifiant de Findus.

J’ajoute que depuis cette rigolade salutaire, j’ai de nouveau gelé le projet (c’est mon petit côté guerre froide en hiver polaire, on ne se refait pas, surtout à partir d’un certain âge où il faut bien commencer à apprendre à garder la tête froide avant que le reste ne suive).

Tout cela pour informer les quelques personnes me demandant des nouvelles de cette publication un peu trop tôt annoncée que mon Findus finira peut-être par ressortir une énième fois du congélateur mais j’ignore quand, ce qui n’entamera en rien la qualité puisqu’il s’agit de poésie et non de poisson pané.