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06 novembre 2018

Carnet / D’une danseuse

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Il m’arrive de plus en plus souvent de considérer la littérature comme une danseuse, une personne qu’on peut aimer regarder, avec qui on peut parfois faire quelques folies mais qu’il vaut mieux ne pas trop prendre au sérieux parce qu’on sait bien, au fond, qu’elle n’a pas tant que cela à donner et que de toute façon on n’est rien pour elle.

Photo CC-E

 

15 octobre 2018

Carnet / Des notaires et des poètes

notaires,poètes,blog littéraire de christian cottet-emard,julian barnes,expérience,nouvelle,le rêve du poète,giorgio de chirico,la nostalgie du poèteEn lisant une nouvelle de Julian Barnes, Expérience, j’apprends qu’il existe un dicton français selon lequel chaque notaire porte en soi les débris d’un poète. Et le narrateur de poursuivre : cet échantillon de sagesse populaire est-il plus vrai que son contraire : chaque poète porte en soi les débris d’un notaire ? Je précise que je n’ai rien contre les notaires, je les estime même beaucoup car sans eux, ce serait le chaos. Cela précisé, plus j’y réfléchi, plus je crois qu’il existe une grande proximité entre les notaires et les poètes. Les uns comme les autres gèrent une manière acceptable d’habiter le monde des humains.

Tableau : Le rêve du poète de Giorgio de Chirico, appelé aussi la nostalgie du poète.

 

03 octobre 2018

Carnet / Chandernagor

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Puisque j’étais le choriste à la voix la plus aiguë, j’avais été désigné pour chanter aussi les couplets en soliste. Depuis cinquante ans, je suis hanté par cette musique, en particulier en automne, saison à laquelle mon esprit a associé ce souvenir musical.

Après de nombreuses recherches infructueuses auprès de quelques camarades de classe, j’ai fini par trouver aujourd’hui sur internet d’où venait cette chanson. Elle constituait la bande originale signée par le compositeur Georges Garvarentz d’un feuilleton télévisé de 1967 destiné aux enfants et intitulé Signé alouette.

N’ayant jamais vu un épisode de cette série, cette chanson que je chantais sans en comprendre les paroles (pas plus aujourd’hui d’ailleurs) me raconte une autre histoire, celle d’un de mes rares bons moments à l’école, l’heure de chant qui avait parfois lieu dans la cour de récréation sous le marronnier.