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11 février 2021

Les plus mal chaussés

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Je comprends que des auteurs puissent tenter de gagner un peu d’argent en animant des ateliers d’écriture ou en communiquant leur expérience littéraire ou éditoriale ainsi que la mode en a été lancée dans les années 80 du siècle dernier. En revanche, les motivations de leur étrange public m’échappent un peu, surtout ce besoin de se trouver des maîtres, des professeurs. La meilleure et à mon avis la seule formation valable pour apprendre à écrire est la lecture.

En lisant la presse et en écumant les réseaux sociaux, je suis impressionné par la quantité d’offres de services émanant d’auteurs qui se prétendent « coachs en écriture ou en édition » (le mot qu’ils emploient augure mal de la suite). Examiner leurs différents profils laisse à penser que l’enseignement qu’ils dispensent ne fonctionne pas pour eux-mêmes, surtout ceux qui vous expliquent « comment écrire un roman » et, pendant qu’on y est « comment le publier » !

Cela me fait penser à tous ces « thérapeutes » eux-mêmes perclus de problèmes (allusion à quelques personnes que j’ai connues) et qui exercent dans des spécialités qui laissent rêveur.

Je sais bien que les cordonniers sont les plus mal chaussés, mais tout de même...

 

06 décembre 2020

Carnet / Se faire son cinéma

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Une question qui m’est souvent posée à propos de ma méthode pour écrire un roman ou une nouvelle.

Pour moi, c’est très simple : peu de méthode.

En premier lieu, le déclencheur est souvent un détail qui s’impose à moi dans mon environnement. Il en résulte une vague rêverie qui se transforme en une succession de scènes qui commencent à se structurer comme un puzzle jusqu’à présenter suffisamment de cohérence pour devenir un film. À ce stade, je deviens le spectateur de ce film comme si je le regardais au cinéma et je n’ai plus qu’à le raconter comme je pourrais le faire à quelqu’un qui ne l’a pas vu, ce qui est à la portée de tout le monde pour peu qu’on y consacre le temps nécessaire.

Conclusion, il faut se faire son cinéma.

29 novembre 2020

Carnet / « Je te dis pas que c'est pas injuste, je te dis que ça soulage. »

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Photo : Théo

Écrire un roman n’est pas une mauvaise idée... Quand on n’a rien d’autre à faire.

 

Écrire un roman, c’est construire une machine qui ne sert à rien mais qui demande sans cesse des réglages.

 

Malgré tout leur intérêt, il faut bien reconnaître que les prestigieuses collections de littérature telles que la Pléiade et Poésie / Gallimard, où rêvent d’entrer les jeunes auteurs, sont des tombeaux.

 

Mes priorités lorsque j’arrive dans une ville pour y faire du tourisme : trouver la cave à cigares, la boutique vins et spiritueux, le bon restaurant et le lendemain, la librairie. 

 

Poètes, rendez-moi service : soyez heureux.

 

© Christian Cottet-Emard / Éditions  Orage-Lagune-Express.