Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 mars 2022

Interlude musical

Paul Hindemith (1895-1963) : sonate pour flûte et piano :

- Premier mouvement.

- Deuxième mouvement.

- Final.

 

 

 

 

25 mars 2022

Carnet / Liberté provisoire

carnet,note,journal,chronique,idée,société,humeur,opposition,contestation,politique présidentielle 2022,élection présidentielle 2022,blog littéraire de christian cottet-emard,café,terrasse,restaurant,liberté,passe vaccinal,crise sanitaire,christian cottet-emard,société,soignants,personnels suspendus,macronie,europe,souveraineté nationale,propagande,bons sentiments,pensée unique,moraline

Mon premier restaurant depuis longtemps. Étrange impression d’être en liberté provisoire alors que je n’ai commis aucun délit. Premier café en terrasse la semaine dernière et premier restaurant avant-hier, depuis le mois de janvier au cours duquel fut instaurée la mesure inutile, punitive et scélérate du passe vaccinal (actuellement suspendu mais seulement suspendu).
 
Ne jamais oublier que depuis le début de la crise sanitaire et pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, un gouvernement nous a dit à quelle heure sortir, combien de temps, à quelle distance, dans quels lieux (plages et forêts interdites), et cela avec un consentement et une résignation dont le pouvoir a été probablement le premier surpris. Pas difficile de comprendre qu’ils y ont désormais pris goût même s’ils ont lâché du lest pour l’élection présidentielle.
 
Rien de l’infamie politique que nous avons connue en deux ans n’est terminé, tout n’est qu’en suspens, comme la muselière et le passe vaccinal avec peut-être un jour l’obligation vaccinale pour tous. Une seule réponse en représailles : voter dès le premier tour contre l’actuel président et pour son véritable adversaire quel qu’il soit (sauf Pécresse qui n’est que son clone). Pas d’abstention, le roitelet n’attend que cela. 
 
Ne pas oublier les soignants maltraités (toujours sous muselière et sous obligation vaccinale) et les personnels suspendus (ces derniers ayant moins d’égards et de droits que les réfugiés affluant chez nous) sous prétexte qu’en ce moment (pour combien de temps ?) retourner au café, au restaurant, au spectacle, dans les bibliothèques est de nouveau possible. Cette accalmie n’est que l’œil du cyclone et la tempête sur les libertés reprendra plus forte encore si l’on croit « miner le système » en s’abstenant.
 
Cinq ans de macronie de plus, c’est la société des anciens gauchos à têtes grises embourgeoisés et apeurés, prêts à toutes les piqûres, des enfants et des jeunes en muselière, des citoyens de seconde zone, des forts avec les faibles et des faibles avec les forts, du double langage, de la perte d’identité culturelle et religieuse, de l’usine à gaz administrative, du nivellement par le bas qu’on appelle en charabia « discrimination positive » , de la pensée unique, de la perte de souveraineté nationale, de l’aventure belliciste, de l'erreur sur l'ennemi, du reniement de la culture, de la dissolution dans une entité européenne moralisatrice et donneuse de leçons dont la seule différence avec les autres puissances est de faire sa guerre avec l’argent et sa propagande avec les bons sentiments (avec pour seul résultat de se tirer une balle dans le pied si ce n’est dans la tête).
 
Pas de ça pendant cinq autres années ! Ni oubli, ni pardon. À votre bonne santé !
 
 

23 mars 2022

En forêt

christian cottet-emard,atelier,variations,poèmes,poésie,blog littéraire de christian cottet-emard,aux grands jours,poèmes du bois de chauffage,la lune du matin,autres récits de l'homme invisible,l'alerte joyeuse,littérature,forêt,promenade,respiration,respirer,feuilles,brindilles,murmures de la forêt,hêtre,foyard,air,feuilles

Ne croyez pas que la forêt me parle. Je me contente de lui emprunter ses murmures, le temps de remplacer un moment des mots par des feuilles et des pas qui craquent sur les brindilles, le temps de respirer le même air que le grand hêtre et les épicéas qui ont le même accent que la mer quand le vent met les voiles. Alors je respire l'air des feuilles mouillées et je vais pouvoir rentrer chez moi tout propre.

christian cottet-emard,atelier,variations,poèmes,poésie,blog littéraire de christian cottet-emard,aux grands jours,poèmes du bois de chauffage,la lune du matin,autres récits de l'homme invisible,l'alerte joyeuse,littérature,forêt,promenade,respiration,respirer,feuilles,brindilles,murmures de la forêt,hêtre,foyard,air,feuilles

(Petite variation sur deux poèmes extraits de deux de mes recueils, Poèmes du bois de chauffage et Aux grands jours. La première partie de cette variation s'appuie sur un poème extrait de la quatrième section des Poèmes du bois de chauffage intitulée La lune du matin et autres récits de l'homme invisible. La deuxième partie de la variation s'appuie sur un poème de la quatrième section de Aux grands jours intitulée L'alerte joyeuse).

Photo 1 : © M-CC. Photo 2 : © CC-E

#christiancottetemard #litterature #poesie #foret #hetre #epicea #nature #arbres #edition