12 février 2021
Dans la presse
13:43 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, propriété, justice, ordre, blog littéraire de christian cottet-emard
11 février 2021
Les plus mal chaussés
Je comprends que des auteurs puissent tenter de gagner un peu d’argent en animant des ateliers d’écriture ou en communiquant leur expérience littéraire ou éditoriale ainsi que la mode en a été lancée dans les années 80 du siècle dernier. En revanche, les motivations de leur étrange public m’échappent un peu, surtout ce besoin de se trouver des maîtres, des professeurs. La meilleure et à mon avis la seule formation valable pour apprendre à écrire est la lecture.
En lisant la presse et en écumant les réseaux sociaux, je suis impressionné par la quantité d’offres de services émanant d’auteurs qui se prétendent « coachs en écriture ou en édition » (le mot qu’ils emploient augure mal de la suite). Examiner leurs différents profils laisse à penser que l’enseignement qu’ils dispensent ne fonctionne pas pour eux-mêmes, surtout ceux qui vous expliquent « comment écrire un roman » et, pendant qu’on y est « comment le publier » !
Cela me fait penser à tous ces « thérapeutes » eux-mêmes perclus de problèmes (allusion à quelques personnes que j’ai connues) et qui exercent dans des spécialités qui laissent rêveur.
Je sais bien que les cordonniers sont les plus mal chaussés, mais tout de même...
00:00 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chaussures, ateliers d'écriture, coach, édition, roman, auteur, conseil, blog littéraire de christian cottet-emard, billet, humeur, christian cottet-emard
09 février 2021
Un petit hommage à Balthus
La traduction de mes textes (ici en portugais) est toujours, pour moi qui suis incapable d'apprendre une langue étrangère, une curieuse expérience. Il s'agit ici d'un hommage en forme de clin d'œil au peintre Balthus qu'on retrouve dans mon livre Le Grand variable, dans mon recueil bilingue La Jeune fille et enfin, dans cette même traduction, dans mon recueil publié l'été dernier Aux grands jours.
Romaines
En ce jour de grand soleil, mon ombre danse autour de moi, au seuil de la Villa Médicis.
Les chaussures des passants sur les marches du grand escalier martèlent un air connu de moi seul.
Je laisse mon orchestre intérieur organiser librement cette musique lorsque, dans une éblouissante clarté, mon ombre disparaît dans un envol de jeunes filles qui crient toutes : Balthasar ! Balthasar ! Ohé, Balthasar !
Romanas
Neste dia à torreira do sol, a minha sombra dança em volta de mim, no limiar da Villa Medicis.
Os sapatos dos transeuntes nos degraus da grande escada martelam uma moda só conhecida de mim.
Deixo a minha orquestra interior organizar livremente esta música quando, numa claridade deslumbrante, a minha sombra desaparece num levantamento de raparigas que gritam todas juntas : Baltazar ! Baltazar ! Olá, Baltazar !
(Traduction S. M.)
12:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le grand variable, éditinter, la jeune fille, orage-lagune-express, aux grands jours, club, christian cottet-emard, traduction, français portugais, france, portugal, hommage, balthus, peinture, villa médicis, rome, blog littéraire de christian cottet-emard, recueil, édition, balthasar kłossowski de rola, italie