Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21 janvier 2024

Carnet / Tribune contre Tesson (suite et fin). Les Tartuffes, ce n'est bon qu'en pâtisserie.

sylvain tesson,tribune,carnet,note,journal,polémique,tempête dans un verre d'eau,printemps des poètes,blog littéraire de christian cottet-emard,humeur,poésie,littérature,culture,cultureux,offensés permanents,tartuffe,tartufferie

La tribune ridicule contre Tesson va lui apporter encore plus de lecteurs. Si cette phalange de Tartuffes veut lui nuire, c'est plutôt raté ! Personnellement, je trouve grotesque le personnage de baroudeur (d'opérette) que Tesson s'est construit. Sur le plan purement littéraire, je ne peux rien en dire puisque je n'ai lu qu'un de ses livres il y a longtemps (« Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages »), une lecture qui ne m'a pas marqué à l'époque.

Cependant, l'ineptie du texte de la pétition a éveillé ma curiosité et m'encourage à relire ce livre et peut-être à en essayer d'autres. Je vais bien trouver tout cela chez Momox ou autres vendeurs d'occasion.

Dernier point, j'ai consulté la liste des signataires de ce texte (rédigé en charabia inclusif) dans laquelle j'ai évidemment trouvé quelques noms de ma connaissance (une dizaine), certains inscrits dans ma liste de contacts facebook. S'ils lisent ce commentaire, qu'ils n'hésitent pas à partir, cela m'évitera de devoir faire le ménage moi-même car j'ai encore trop de ces abonnés à ma page avec qui nous n'avons plus rien en commun depuis longtemps.

Et surtout, par pitié, qu'on ne me désigne plus comme poète car cela renvoie désormais à ce club d'offensés permanents dont les rares secondes de notoriété se limitent à un coup d'œil sur une liste défilant en pure perte sur un écran.

19 janvier 2024

Carnet / Les « poètes » du Printemps vent debout contre Tesson

printemps des poètes,sylvain tesson,poésie,wokisme,politiquement correct,ligues de vertu,poésie subventionnée,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,humeur,nouvelles du front,tempête dans un verre d'eau

Je n’ai jamais réussi à prendre au sérieux Sylvain Tesson, aventurier d’opérette, Popeye the sailor man du lac Baïkal, même s’il ne dit pas toujours des bêtises, mais voilà qu’à son encontre la bronca du petit marigot de la poésie subventionnée, politiquement correcte et wokiste à l’occasion de sa nomination comme parrain du flatulent printemps des poètes me le rend tout à coup beaucoup plus sympathique ! Qu'importe, cela ne changera pas grand-chose aux miasmes annuels de cette usine à gaz qu'est le Printemps des poètes.

05 janvier 2024

Carnet / Stupeur

carnet,stupeur,delon,depardieu,actualité,diversion,blog littéraire de Christian Cottet-Emard,carnet,note,journal,show-business,industrie du spectacle,acteurs

Pendant que la France craque de toute part (immigration, insécurité, ruine progressive du système de santé et de l’éducation nationale, perte de la souveraineté nationale au profit de la gouvernance européenne et convergence du bien mal nommé « progressisme » avec le fondamentalisme appuyant l’offensive de la religion étrangère), les médias font leurs choux gras de Depardieu et de Delon tandis que les politiques saisissent l’opportune diversion de ces affaires qui n’en sont pas. 

Un titre dans la presse : « L’affaire Depardieu agite le monde de la culture » . Le monde de la culture ? Non, le monde du show-business, l’industrie du spectacle, nuance. 

Depardieu et Delon sont intéressants en tant qu’acteurs. Depardieu très bon, Delon excellent. Ce qu’ils sont et font à titre privé, on s’en cogne et quant à Depardieu, s’il doit passer en justice, qu’on attende le verdict comme pour tout citoyen. Les réveillons et les procès dans la famille Delon, on s’en badigeonne le nombril avec le pinceau de l’indifférence. 

Oui, Delon souffre d’être vieux, diminué, confronté à sa fin comme nous le sommes ou le serons tous, comme le sont toutes ces personnes qui ont vécu une vie modeste, qui ont si peu vécu en fin de compte en comparaison avec les riches et les célèbres et qui affrontent leur fin dans l’anonymat et le silence. 

Dans notre entourage, nous voyons tous partir ces êtres dont nous faisons partie, qui n’ont fait que passer sur Terre sans défrayer la chronique, sans dépenser des fortunes et sans que leurs talents, aussi humbles soient-ils, bénéficient, dans le meilleur des cas, d’autre reconnaissance que celle de leurs proches (la plus précieuse). 

Ces êtres-là, qui partent discrètement comme ils ont vécu, je me demande s’ils ne sont pas mieux armés pour leur fin que ceux qui ont tout eu et qui, parce que leur vie fastueuse leur a fait oublier qu’ils n’étaient pas des dieux, ni même des demi-dieux, quittent ce monde dans la stupeur.